Watch Dogs 2 est arrivé sur nos consoles il y a une semaine maintenant. Je vous propose de suivre les aventures de Marcus et sa bande de joyeux lurons à travers ce test. Préparez vos téléphones, on part hacker San Francisco
Fiche Technique
- Support : PS4 / Xbox One/ PC
- Développeur / Editeur : Ubisoft
- Type : Action, TPS
- Date de sortie : 15 novembre 2016
- Test effectué à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur
Un peu plus de deux ans après la sortie du premier opus, Ubisoft nous revient avec Watch Dogs 2. Le premier épisode de la licence ayant déçu bien des fans, ces derniers seront à l’affût de la moindre erreur des aventures de Marcus Holloway. Partons ensemble à la découverte de ce San Francisco made in Ubisoft
Marcus au pays des hackeurs
Je suis arrivée à San Francisco un jour de grand soleil, je m’en souviens bien c’était écrit sur mon Smartphone dernier cri. Je campe Marcus, pas celui de Game One hein, mais un jeune hackeur accusé à tort d’actes criminels. A mon arrivée en ville, Marcus tente de s’infiltrer dans les locaux du système ctOS afin d’y retrouver son dossier falsifié pour y supprimer son contenu. Mais Marcus, qui pense passer inaperçu, est surveillé et lorsqu’il sort, une bande de jeunes au look… comment dire ? Particulier ? Oui c’est le mot, au look particulier, lui tombe dessus. Cette bande embarque notre héros dans une planque secrète avant de lui révéler son identité, ce sont les DedSec, sorte d’Anonymous.
Ce petit groupe est formé d’une gothique, d’un autiste, d’un vieux hippie et d’un mec qui porte constamment un masque sur le visage. Ensemble ils se veulent être des Robins des bois du hacking et mettront tout en œuvre pour faire tomber la société Blume. Cette dernière est à l’origine du programme ctOS nouvelle génération qui contrôle maintenant tout le pays.
Hacke-moi si tu peux !
On va pas se mentir, mon arrivée dans la ville américaine n’a pas été facile, l’ombre de Watch Dogs 1 planait au dessus de moi et la crainte d’être déçue une nouvelle fois par un jeu, qui au départ me faisait rêver, m’avait envahie. J’ai donc débuté mon aventure au pays du hacking la peur au ventre. Mais finalement, après quelques heures de jeu, la magie opère ! Je trouve un plaisir certain à m’amuser à dépouiller les gens avec mon smartphone, faire exploser les bouches d’égouts, pirater les véhicules et les feux tricolores. Bref, tous ces gadgets ont fini par me séduire et je me laisse prendre au jeu. Je suis donc Marcus dans ses aventures contre un système corrompu, des étoiles plein les yeux.
En dehors du hacking, qui a été repensé par rapport au premier épisode, Watch Dogs 2 nous offre un panel de gadgets bien sympa. Jumper, Quadricoptère et imprimante 3D, tout, vous aurez tout pour devenir le parfait petit geek. Le Quadricoptère, sorte de drone, vous sera d’une grande utilité pour pirater et récupérer du matériel sur les toits inaccessibles pour Marcus. Grâce à sa camera embarquée il s’avérera être un bon allié lors des sessions d’infiltration. Il en va de même pour l’ami Jumper. Ce dernier ne sait pas voler mais il se faufile partout et piratera pour vous les portes et autres PC qui seront hors de votre portée.
Bien évidemment notre hackeur aura droit à son arsenal d’armes. Ces dernières sont disponibles via une imprimante 3D, c’est d’ailleurs aussi de là que sortent le Jumper et le Quadricoptère. Ah, c’est beau la technologie, plus besoin de se déplacer chez le marchand d’armes du coin, une simple impression depuis votre QG et hop c’est dans la poche !
Les rues de San Francisco
Bon le piratage c’est bien beau mais il n’y a pas que cela dans la vie ! Fort heureusement San Francisco a d’autres passe-temps à nous offrir. Par exemple, prenez le temps de découvrir les merveilles cachées de la ville via « Scout », sorte d’Instagram qui vous permettra de découvrir les lieux incontournables de la ville. Une fois sur place, ouvrez votre appareil photo et faites péter le selfie. Ce dernier sera partagé sur l’application et les commentaires et likes de vos followers y seront visibles. Les followers d’ailleurs nous allons en parler. Ils sont au centre de l’histoire car les DedSec en ont besoin pour que leurs actions aient plus d’impact. Toutes les missions que vous allez faire vous feront gagner plus ou moins de followers. Les followers c’est la vie !
Évidemment les rues de San Francisco regorgent d’autres activités. Ainsi, vous partirez à la recherche de sacs d’argent, vêtements à débloquer, peinture pour customiser vos armes et autres gadgets, titres de musique et j’en passe. Tu la sens la touche Ubisoft ? Eux qui ont fait du ramassage de plumes et autres drapeaux leur marque de fabrique. De plus, courses de voitures, motos et même des régates seront aussi de la partie.
Sans oublier les missions Coop, que je n’ai malheureusement pas pu tester car je n’arrivais jamais à trouver de coéquipier. Oui la vie est dure avec moi…
Tu deviendras un hackeur mon fils
Comme dans bon nombre de jeux, un arbre de compétence sera à votre disposition pour faire de vous les meilleur des hackeurs de la ville. Il se compose de 7 branches, chacune d’elle faisant augmenter une capacité particulière : adresse au tir, contrôle à distance, piratage de véhicules, relationnel, perturbation, bricolage et enfin botnets. Ces compétences seront un atout dans la réussite de vos missions.
Qui dit arbre de compétences, dit point de compétences. Eh oui, Watch Dogs 2 n’échappe pas à la règle et pour devenir un super guerrier, heu non, un super hackeur, vous allez devoir récolter des points. Ces points sont des récompenses à vos missions, sans eux, impossible de faire grimper votre arbre.
En résumé, après la déception de Watch Dogs premier du nom, Ubisoft a su me réconcilier avec la licence. Marcus et sa bande de loufoque, que je confesse avoir détesté lors des premières heures de jeu, finiront par me devenir sympathiques. Les dialogues réussissent même à me tirer un sourire ici et la. Le hacking repensé a fait mon bonheur, telle une enfant à Noël. San Francisco est une bien belle ville que l’on prend plaisir à visiter et photographier. Me voilà satisfaite et prête à oublier l’échec de Aiden Pearce. Allez maintenant je dois vous laisser, San Francisco m’appelle !