Découvrez notre test de The Legend of Zelda : Triforce Heroes – Lorsque coopération rime avec passion !
“Connectez-vous, coopérez et triomphez’’ : voici le slogan du dernier jeu de la saga « The Legend of Zelda » sorti sur la console portable de Nintendo. C’est donc avec plaisir que nous retrouvons Link dans un nouveau spin-off multijoueur de la franchise. Dans ce jeu, vous serez plongé au cœur d’un jeu coopératif où vous avez été élu pour sauver la princesse de la mode, Mousseline. Saurez-vous éveiller le héros qui sommeille en vous ?
FICHE TECHNIQUE :
- Support : Nintendo 3DS
- Éditeur : Nintendo
- Développeur : Nintendo EAD
- Type : Action / Aventure
- Date de sortie : 23 octobre 2015
- Prix : 35 €
Un c’est bien, trois c’est mieux !
The Legend of Zelda : TriForce Heroes est le 4ème jeu de la console portable Nintendo 3DS (Ocarina of Time, 2011 – A Link Between Worlds, 2013 – Majora’s Mask, 2015) mais le premier, sur ce support, à nous proposer un jeu coopératif (pour les loups solitaires, ne vous en faites pas, vous pourrez aussi jouer en solo !).
C’est non sans rappeler Four Swords Adventures, autre jeu de la légende qui était proposé sur la GameCube en 2005. Néanmoins dans ce nouvel opus, ce n’est pas quatre mais trois joueurs qui nous sont proposés pour se lancer dans l’aventure. En effet, vous pourrez donc incarner un Link Vert, Rouge ou Bleu (Adieu Violet…). Mais nous reviendrons sur ce sujet un peu plus loin.
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L’Étoffe d’un héros
The Legend of Zelda : TriForce Heroes commence par une cinématique vous présentant un royaume amoureux de la mode qui porte le nom de Royaume d’Estoffe. Celui-ci est dirigé par la princesse Mousseline, référence du goût en manière vestimentaire de ces lieux, (Hum hum…) et son père, sa Majesté le Roi Frisette. Nous sommes donc à première vue, bien loin du royaume d’Hyrule et de Zelda… Hélas, dans ce royaume se trouve une personne à qui la princesse inspire de funestes desseins… La Sorcière des contrées maudites. Cette dernière fait parvenir à Mousseline un cadeau : le collant de la honte, maudit, que seule l’ensorceleuse peut défaire. La princesse, accablée par cette tenue ridicule, s’enferme dans sa chambre et plonge son royaume dans la tristesse. Seul un héros peut se rendre dans les terres damnées où réside la sorcière.
C’est à ce moment là que nous intervenons. En effet, le Roi fait parvenir une annonce par ses messagers : il recherche le héros Totem ! Celui-ci doit posséder trois critères bien précis, que, bien sûr, notre très cher Link remplit. Sous les traits de Link Cartoon, les graphismes et les couleurs, qui sont au rendez-vous, rappellent ceux et celles de son prédécesseur A Link Between Worlds, le tout tissé sur un fond de musique fringante. L’aventure s’annonce donc enjouée et remplie d’humour !
Pas d’issue, sans un bon tissu !
L’exploration commence donc par le Royaume d’Estoffe : cette partie du jeu se joue de façon hors ligne et en solitaire. Vous y trouverez plusieurs personnages, dont certains vous donneront même quelques astuces. Le plus au nord, vous trouverez le château d’Estoffe, lieu où réside le Roi et sa fille, mais surtout, lieu où se situe la passerelle qui permet d’accéder aux contrées maudites.
Pour ce qui est du royaume, il est composé de plusieurs endroits, dont :
- Le Magotidien, où vous pourrez gagner un magot de façon… quotidienne. En effet, dans ce magasin, vous avez la possibilité de tenter votre chance une fois par jour afin de remporter le lot proposé par le marchand.
- La galerie Miiverse, où vous sera transmis un appareil photo (vous pourrez prendre des photos par la suite dans les contrées maudites en appuyant sur X) et par lequel vous pourrez accéder à Miiverse en parlant avec le grossiste.
- Le marché, où le vendeur vous proposera quotidiennement 5 articles avec des prix plus ou moins abordables…
- La statue Totem qui vous permettra de sauvegarder.
- Le magasin de Madame la couturière (et ses nombreux chats)…
C’est dans ce dernier lieu que vous pourrez créer (ou plutôt commander) vos costumes ! Vous pouvez vous demander « Mais comment me faire ces costumes et à quoi peuvent-ils bien me servir ? ». Et bien grâce aux objets que vous récolterez dans les terres damnées (ainsi que quelques rubis), vous pourrez passer commande auprès de cette commerçante afin qu’elle vous confectionne les plus beaux accoutrements. Chacun d’entre eux vous donnera un bonus particulier, comme nous vous avions montré un aperçu dans l’une de nos vidéos.
A vous de vous parer du costume le plus avantageux pour partir en quête du repère de la sorcière…
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Un pour tous ou Tous pour un ?!
C’est dans le hall du château d’Estoffe que vous rencontrerez le général Gomina, qui vous donnera votre premier objet permettant de créer votre premier costume : la Tunique du héros. Dans la demeure de sa Majesté, vous trouverez ses quartiers sur votre gauche. Bien que vous n’aurez pas accès tout de suite à leurs appartements, c’est ici que la princesse et son père résident. Sur la droite, un passage jusqu’à l’arène, où vous aurez la possibilité d’affronter d’autres héros soit en partie locale, soit en ligne. Enfin en face, l’entrée aux contrées maudites dont il est absolument interdit de s’y aventurer seul ! Il faudra donc former une équipe de trois avant de partir. Vous passerez donc soit par la grande porte, où vous formerez une équipe grâce à la communication sans fil, soit par la petite porte si vous ne voulez pas partir en exploration avec d’autres héros…
Dans les deux cas, vous vous retrouverez dans un second hall où vous avez trois personnages :
Le premier, à gauche, est un tuteur qui vous donnera quelques astuces ou informations du fonctionnement de chaque salle. Le second, à droite, est l’assistant de Madame la couturière. Il vous présente le catalogue des costumes, ainsi que la liste des matériaux que vous possédez. De plus, il se situe devant le tableau de progression qui vous permettra de savoir où vous en êtes dans l’exploration des terres maudites. Enfin, face à vous, le guide, qui vous permettra de choisir le mode de communication sans fil pour une partie à plusieurs (multijoueur local, en ligne, ou téléchargement), ou qui réveillera les pantins (ces réceptacles de votre âme qui formeront une seule entité si vous constituez un totem) si vous choisissez la partie en solitaire.
Après avoir fait votre choix, vous pourrez partir sur les traces de la sorcière…
Au fil de l’aventure…
Le monde de la sorcière se présente sous forme de donjons (rappelant le fonctionnement présent chez Mario) : vous avez 8 mondes, composés chacun de 4 niveaux. Après avoir fait chacun d’eux, vous pourrez accéder à trois défis par niveau. Dès que vous avez terminé l’un d’eux, le triangle de la Triforce s’illumine et brille de mille feux. De plus, ce tableau peut être différencié en deux autres tableaux : un joueur ou multijoueur.
Chaque niveau est stratégique et joue sur différentes échelles… D’où l’utilisation du fameux totem en empilant deux ou trois héros. Au commencement de chacun d’eux, vous aurez le choix d’une arme, dont l’utilisation peut être accentuée en fonction du costume que vous portez.
Alors que vous avez trois corps à contrôler en jouant en solitaire, c’est trois cerveaux qui vous feront avancer (ou non…) dans une partie en ligne ! Dans le second cas, vous pourrez vous adresser à vos interlocuteurs grâce à 8 pictogrammes, qui grossiront au fur et à mesure que vous cliquerez dessus. Mais dans les deux cas, stratégie et coopération seront de rigueur pour faire sortir victorieux nos trois héros et accéder à la salle des coffres, dans lesquels vous trouverez un des objets permettant la confection de vos costumes.
Un costume taillé sur mesure !
C’était une tâche complexe de créer un jeu multijoueur après son aîné de la GameCube, en apportant une connexion sans-fil à celui-ci, et le tout en 3D. Bien loin de l’aventure de The Legend of Zelda habituelle, nos mousquetaires de la Triforce nous raccommodent quand même avec la franchise par cet opus pimpant qui en garde tout le charme. On peut néanmoins reprocher le simple rôle d’habillage du royaume d’Estoffe. Bien que fort attrayant, il aurait pu avoir un rôle plus important qu’un lieu de téléportation pour les contrées maudites. On notera aussi dommage que l’acquisition des preuves d’amitié ne puisse se faire qu’en réseau local (celles-ci sont données par le faux héros avant l’entrée du château et vous permettront de commander de nouveaux costumes). L’utilisation du clavier tactile comme moyen de communication se révèle être un choix judicieux, bien qu’un ou deux pictogrammes supplémentaires auraient pu être les bienvenus (un bouton « Wait » par exemple aurait été opportun dans certain cas…). La coopération entre les héros, pas toujours évidente, se montre être un véritable bonheur quand les esprits se tissent les uns aux autres, tel un magnifique patchwork vert, rouge et bleu… Le tout effilé par des couleurs vives, des costumes apprêtés et une utilisation réussie de la verticalité du relief.
L’habit fait ici le Link, alors à vous d’enfiler votre plus beau costume et de tisser des liens avec les autres héros, afin de rendre toute sa classe à la princesse d’Estoffe.
LES TOPS |
LES FLOPS |
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