Découvrez notre test du First-Person Psychological Horror Experience: The Park
Fiche Technique
- Support: PC
- Éditeur: Funcom
- Développeur: Funcom
- Type: Firs-Person Psychological Experience
- Sortie: 27 octobre 2015
- Multijoueurs: Non
Testé à partir d’une version commerciale
Annoncé en août dernier par Funcom (Age of Conan, The Secret World), The Park entendait amener le joueur dans une expérience qui emprunterait au survival-horror tout en se concentrant sur l’aspect narratif. Le jeu s’est fait ensuite très discret jusqu’à sa sortie le 27 octobre 2015. Nous avons eu l’occasion de parcourir cette aventure, voici ce que nous en avons pensé.
Si Funcom est principalement vu comme un éditeur de MMO tel Age of Conan, The Secret World et Anarchy Online, l’actualité de l’éditeur/développeur fait mention de difficultés financières qui sont notamment dues au récent plantage du lancement Lego Minifigures Online qui a vraiment fait mal au studio. C’est donc avec surprise que nous avons appris l’annonce de The Park en août dernier.
Pour le pitch, dans The Park vous incarnez Lorraine, une mère de famille qui part à la recherche de son fils Callum qui s’est perdu dans un parc d’attractions… Funcom décrit The Park comme « A First-Person Psychological Horror Experience« , c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas vraiment d’un survival mais d’un croisement entre expérience narrative et jeu d’horreur, et en ce sens, The Park n’est pas pour un public d’enfants, non pas qu’il soit violent ou choquant, c’est simplement que le sujet du jeu n’est pas à la portée de tous et en particulier des plus jeunes. Autre chose, Funcom s’est servi de l’univers du mature The Secret World pour créer The Park, les fans du MMO reconnaîtront très vite les quelques clins d’œil ici-et là.
En terme de gameplay, The Park emprunte allègrement à Dear Esther et The Vanishing of Ethan Carter. En effet, The Park est une expérience très narrative, Lorraine, le personnage jouable, aura tendance à beaucoup se parler elle-même et se perdre dans ses pensées. Tout le long du jeu, elle passera son temps à raconter son histoire à elle et Callum. Très vite on se rend compte qu’elle perd pied et sombre dans la paranoïa. C’est assez intéressant car on a l’impression que plus elle avance plus ce phénomène empire, et elle aura même des visions, tremblements qui pour la plupart du temps auront tendance à montrer des choses inattendues.
Ce sentiment est largement renforcé par l’ambiance glauque sombre et vraiment dark du titre, il n’est pas du tout gore et violent. Mais clairement, The Park n’est absolument pas une aventure joyeuse. Pour aller dans ce sens, au fur et mesure de votre avancée, vous en découvrirez plus sur le parc en lui-même, et le tout forme un écosystème très intéressant où l’histoire de Lorraine, celle du parc et l’ambiance du titre rendent l’univers pas très accueillant.
Et que dire de la bande sonore qui pour le coup est vraiment réussie, elle participe aussi grandement à l’ambiance générale du titre, et il est fortement conseillé de jouer à The Park dans le noir avec le volume assez élevé. Globalement, le jeu ne fait pas spécialement peur, même s’il vous fera probablement sursauter à quelques moments.
Si The Park est un jeu plutôt convaincant dans son ensemble, il souffre de quelques défauts que nous aurions pu omettre comme le côté technique qui n’est pas parfait en plus du niveau de la spatialisation du son et quelques ralentissements ici et là, mais rien de bien méchant. Graphiquement le jeu ne s’en tire pas trop mal, mais il reste quand même en dessous de The Vanishing of Ethan Carter si on devait comparer. De plus, le jeu est très sombre, il est donc plus facile de « cacher la misère » et les textures crades. On pestera volontiers contre le panel de commandes très réduit, on se déplace simplement, on peut courir de temps à autre… et c’est tout. Ah oui, on pourra utiliser une lampe dans la dernière partie du jeu mais sans pour autant avoir le contrôle dessus. Comme précisé précédemment, The Park est une aventure narrative et donc dirigiste, on n’aura aucune liberté d’action, cela reste dommage même si ce n’est pas vraiment un défaut pour ce type de jeu en particulier. Et dernière chose qui pourra par contre rebuter certains, le prix, The Park est vendu 12,99€ (9,99 au moment de la sortie en promotion), ça reste un poil élevé, pour une expérience qui dure environ 1h30.
Autant le dire tout de suite, The Park est une réussite, l’aventure est vraiment sympa, la narration est franchement sympathique, l’ambiance est excellente. Et Funcom aurait tort de se priver de réitérer ce genre de projet plutôt bien maîtrisé. Néanmoins, l’aventure se boucle en 1h30 top chrono et est vendue un poil cher, sans oublier qu’elle n’est pas conseillée pour les enfants, et que le jeu n’est disponible qu’en anglais. Si vous parvenez à surmonter cela, vous passerez assurément un bon moment sur The Park, sinon, ce sera pour une prochaine fois.
LES TOPS |
LES FLOPS |
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