Adam’s Venture Origins est le remake de Adam’s Venture Chronicles qui est une compilation des épisodes sortis entre 2009 et 2012. Il revient dans une version revue et corrigée via le moteur Unity 5 sur PS4, Xbox One et PC.
Fiche Technique
- Support : PS4/Xbox One/PC
- Développeur : Vertigo Games
- Editeur : SOEDESCO Publishing
- Type : Aventure / Réflexion
- Date de sortie : 1er Avril 2016
Version fournie par l’éditeur et test réalisé sur PC
Pour rappel, le studio indépendant Vertigo Games avait sorti le premier épisode d’Adam’s Venture – qui en compte 3 au total – en 2009 sur PC. Sept ans après, les développeurs décident de se lancer dans un remake regroupant les 3 épisodes du jeu d’aventure. Le studio, déjà auteur de Fairytale Fights, était connu pour son côté complètement loufoque et plutôt trash, le jeu était lui aussi sorti sur consoles de salon. Maintenant voyons comment ils s’en sont sortis avec Adam’s Venture Origins.
Histoire d’un soir
C’est dans les années 20 qu’Adam’s Venture – vous aurez noté le mauvais jeu de mot – et son acolyte Evelyn parcourent le monde pour découvrir les mystères d’artefacts antiques. Bien entendu, leur parcours sera semé d’embûches puisqu’ils auront fort à faire face à la Clairvoix Corporation. Mais Adam le téméraire ne se laissera pas faire peu importe le danger.
La beauté ne fait pas tout
L’éditeur SOEDESCO Publishing nous avait promis un remake remanié visant la nouvelle génération. Après être passé du moteur d’Unreal Engine 3 pour Adam’s Venture Chronicles sorti en début d’année 2014 sur PS3 et un an plus tard sur PC, voilà que le studio Vertigo Games choisit encore une fois un moteur très en vogue en ce moment, le Unity 5. Faut-il encore savoir s’en servir… En effet, la config recommandée (W7 64bits, Intel Core i5, 4Go de RAM, GTX 750 Ti et 5 Go de stockage) pour ce titre ne demande pas énormément et pourtant avec une GTX 970 et un i5-4690K Adam’s Venture Origins se permet le luxe de ramer assez souvent. C’est bien dommage car le jeu est doté d’une réalisation plutôt soignée avec de jolis effets de lumières, excepté pour l’eau qui est sans relief. Ne parlons pas non plus des animations qui datent d’un autre siècle… Il n’y a qu’à voir les sauts, l’utilisation du grappin et j’en passe. Autant, la fluidité peut être réglée via un patch mais pour les animations, nous ne voyons pas les développeurs les refaire de A à Z. Ce n’est donc pas de ce côté-là qu’Adam’s Venture Origins nous laissera un souvenir impérissable.
Enigmes toujours plus énigmatiques
Le gameplay se veut simpliste malgré un subtil mélange entre plateforme et réflexion. Vos mouvements seront simples au point même qu’ils se veulent très limités, même un enfant de cinq ne pourrait pas se perdre dans la liste des commandes. Seuls, certains passages de plateformes pourraient le mettre en difficulté, par contre pour les énigmes proposées, c’est une autre paire de manches. Si la plupart suivent une certaine logique d’autres proposeront enfin un vrai petit challenge, enfin pas longtemps faut pas déconner. Vertigo Games n’a pas eu la bonne idée de rajouter des indices pour les plus compliquées, seuls quelques indices sonores et visuels vous diront si vous êtes sur la bonne voix ou pas, dommage pour un remake censé avoir été remanié… Autre point non négligeable, une phase d’infiltration sera au rendez-vous, rien de transcendant comme toujours avec Adam’s Venture Origins. Notons tout de même que notre héros est équipé d’un grappin qu’il pourra utiliser lors des phases de plateformes pour pouvoir s’accrocher à des anneaux ou encore utiliser des leviers qui sont hors de portée de notre héros. D’ailleurs on cherche encore le côté aventure.
Un supplice pour nos oreilles
Les musiques du jeu se veulent plutôt discrètes au point même qu’on les oublie très vite ce qui n’est pas le cas des doublages insipides. Les seules voix anglaises sont ennuyantes au possible au point de ne pas rendre l’histoire intéressante. D’ailleurs celle-ci recopie plutôt mal les aventures d’Indiana Jones. Les dialogues ne sont pas mieux lotis, ces derniers essaient d’utiliser les même codes qu’Indiana Jones ou encore Uncharted. Adam essayant toujours d’avoir le mot pour rire, Evelyn le recadre très souvent ne lui laissant aucun moyen de rebondir. Du coup, la mayonnaise a du mal à prendre…
Point trop n’en faut
Si d’habitude les jeux d’aventure nous promettent des heures de réflexion, qu’elle ne fut pas notre surprise après s’être rendu compte que le jeu se finissait en un peu moins de huit heures. Autant dire que c’est très peu. Même si l’histoire se découpe en chapitres, ils ne sont que de la poudre aux yeux et se révèlent très courts, trois énigmes et puis s’en va… Nous exagérons un peu mais ce n’est pas loin de la vérité. Pour les plus accrocs d’entre vous, si tant est qu’il y en ait, sachez que 15 succès sont à débloquer. Si le cœur vous en dit, vous pourrez toujours vous replonger dans le jeu pour débloquer les derniers succès sans devoir tout refaire puisque vous avez le choix de refaire les chapitres que vous voulez.
LES TOPS |
LES FLOPS |
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