Housemarque, bien connu des fans de beat’em all depuis deux décennies, nous revient avec un titre bien bourrin : Alienation.
Fiche Technique
- Support : PlayStation 4
- Développeur : Housemarque
- Éditeur : SIEE
- Type : Shooter / Jeux de rôle
- Date de sortie : 26 avril 2016
- Test effectué à partir d’une version PS4 fournie par l’éditeur
Bouh les vilains
Et c’est le moins que l’on puisse dire, le titre ne fait pas dans la dentelle – on n’est pas chez mémé. Côté histoire, rien de bien transcendant, de vilains extraterrestres, les Xénos, ont envahi la planète. Alors que l’humanité est en voie de disparition, le gouvernement mondial de l’UNX sort de son placard des exosquelettes de combat capables de rivaliser avec les envahisseurs. Évidemment, c’est sur votre dos que reposent les derniers espoirs de l’humanité. Voilà donc le speech proposé par Alienation.
Bien chef !
Ce sont vos supérieurs qui vous proposeront des missions assez diverses mais pas très originales, en même temps vous n’êtes pas la pour faire le ménage – quoique. Comme pour Dead Nation, votre but sera de nettoyer le plus possible la map des Xénos qui polluent votre planète. Le jeu vous propose pour chaque mission trois niveaux de difficulté, à savoir que le niveau le plus bas ne vous permettra pas de droper des équipements très intéressants et surtout pas au-dessus de votre level. Alienation vous pousse donc à choisir au minimum la difficulté intermédiaire pour proposer un peu de challenge. Et c’est le moins que l’on puisse dire car le titre d’Housemarque vous en fera baver dès le début avec des ennemis à la pelle qui ne vous lâcheront pas d’une semelle et si vous pensiez être tranquilles au bout de la rue, une horde d’extraterrestres peut apparaître à tout moment. Ces derniers vous encercleront et vous feront vivre un vrai calvaire pour peu que vous soyez à court de munitions. Heureusement, les développeurs ne vous laissent pas non plus sans défense.
Etes-vous prêt à tout éclater ?
Tout d’abord, vous pouvez avoir trois armes dans votre inventaire, la première est la principale qui misera plus sur le nombre de munitions plutôt que les DPS. La secondaire quant à elle, fera bien plus de dégâts mais avec bien moins de munitions à votre disposition. Ensuite, l’arme lourde dont n’importe quel ennemi aura peur comme de la peste puisque vous pourrez obtenir un pulvérisateur qui annihilera tout ennemi se trouvant dans le champ de vision. D’autres comme le mini-gun, le lance-roquettes ou encore le lance-flammes feront passer un sale quart d’heure à vos assaillants. Des projectiles sont également au programme, comme des grenades classiques, des grenades à fragmentation, un boomerang ou encore des mines. Toutes ces armes ont différents levels et sont également upgradables à partir du moment où elles ont le level dit « rare », votre inventaire n’étant pas extensible, il vous faudra recycler votre armement obsolète afin de récupérer des matériaux nécessaires pour rééditer les statistiques de votre arsenal. Il existe également des objets dits « cellules d’amélioration » qui augmenteront de manière significative les caractéristiques de vos armes les plus rares. Et une fois les munitions épuisées, que faire ? La première des choses serait de prendre la fuite mais heureusement les développeurs ont pensé à vous fournir des capacités spéciales qui vous sortiront souvent de mauvais pas. À savoir qu’il existe trois classes différentes mais en même temps complémentaires, chacune ayant ses propres capacités. Par exemple le biospécialiste pourra vous soigner, ou bien empoisonner vos ennemis. Le tank, quant à lui, pourra protéger l’équipe à l’aide de son bouclier ou encore balancer un énorme rayon tesla capable de rayer de la carte, pratiquement, n’importe quel ennemi voulant faire son malin. Le saboteur peut se rendre invisible et ainsi prendre à revers les Xénos ou il peut tout aussi bien les transpercer de son épée de plasma ou encore demander une frappe d’artillerie et les pulvériser. Pour finir, des powers-up sont disséminés un peu partout en forme de fleur et vous octroieront des bonus d’endurance, de vitesse etc. N’oublions pas les compétences de vos personnages que vous pourrez augmenter à votre convenance, chaacun en possède six avec des embranchements entre les différents niveaux.
Serez-vous à la hauteur ? Ou toujours vivant ?
Petit bémol, pour le moment le jeu n’est pas jouable en coop jusqu’à quatre joueurs en local, mais Housemarque nous promet une mise à jour prochainement. Malgré la horde d’extraterrestres, les effets de particules et les explosions à profusion du jeu, Alienation n’est jamais pris en défaut et nous en met plein la tronche. On se dit d’ailleurs, que les développeurs auraient pu rajouter encore plus de détails pour notre plus grand plaisir, mais point trop n’en faut. Alienation nous fait visiter différents pays tels que l’Alaska, l’Ukraine, le Brésil ou encore Prypiat, mais malheureusement nous revisitons assez souvent les mêmes maps avec des objectifs différents suivant les missions, dommage. Notons également que le fait de mourir par mégarde vous fera revenir au précédent point de restauration – si vous avez pensé à l’activer bien évidemment – mais c’était sans compter le repop de tous les mobs que vous avez tués juste avant, un bon point pour prendre de l’expérience mais qui ne plaira pas à tout le monde au vu de la difficulté du titre surtout si on y joue tout seul. Nous vous laissons jeter un œil sur une vidéo de gameplay si vous n’êtes toujours pas convaincus par Alienation en attendant le prochain jeu d’Housemarque : Matterfall prévu pour cette année.
LES TOPS |
LES FLOPS |
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