Que ce soit en vrai ou en jeu vidéo, les Lego ont la capacité de faire retomber instantanément en enfance. De ce qu’on a pu en voir, ce sera toujours le cas pour Lego Jurassic Park World, qui sortira le 10 juin 2015, en même temps que le film
Fiche technique :
- Plateformes : Playstation 3, Xbox 360, Playstation 4, Xbox One, WiiU, 3DS, Vita, PC
- Éditeur : Warner Bros.
- Développeur : Traveller’s Tale
- Type : Aventure
- Sortie européenne : 10/06/2015
- Multijoueur : Oui
- Version testée : Playstation 4
(Note : ce test a bien sur été écrit en écoutant en boucle cette musique )
20 niveaux, 4 films, 2 îles…
Après s’être attaqué à Star Wars, Marvel, DC comics, ainsi qu’ à peu prés tout ce qui peut cartonner de prés ou de loin, les jeux vidéo Lego mordent ici sur un morceau de choix, et ils ont dépensé sans compter. Au lieu de se contenter d’adapter le prochain film Jurassic World qui sortira en juin, ils ont décidé de donner la possibilité aux joueurs de revivre des scènes iconiques des bientôt quatre films de la licence à travers 20 niveaux (pour ceux qui ont fait entrer leur prof de math en dépression, 5 niveaux par films).
Mais en plus de la campagne, les joueurs pourront retrouver un monde ouvert assez large. Les 2 îles des films seront présentes, et les personnages pourront s’y balader quasi-librement en jeep. Une perspective assez intéressante puisque graphiquement, le jeu est loin d’être à la ramasse. Loin de l’hyper réalisme de certaines séries, l’environnement de Lego Jurassic World est bien rendu, et la gestion de la lumière rend le tout assez agréable à l’œil. Sans parler du fait que dans le mode monde ouvert, les joueurs pourront retrouver un systéme de météo dynamique, ainsi qu’une alternance jour/nuit automatique. Il faut bien l’avouer, même dans l’hypothèse où on chercherait à redire ici, rien ne battra l’enfant de 8 ans au fond de nous en train de crier « JE PEUX ME BALADER DANS JURASSIC PARK !? EN LEGO !? » Et oui Timmy, mais tu vas même pouvoir faire plus que ça…
« PLUS QUE CA !? »
En effet Timmy, maintenant prend un bonbon et vas t’asseoir dans le coin. Évidemment, pour se balader dans le parc, il faudra incarner un personnage. Le jeu a donc décidé d’en proposer 100, allant des plus iconiques aux plus farfelus. On retrouve bien sur Alan Grant, Ian Malcolm, Ellie et Timmy… mais aussi Monsieur ADN (oui, le tout petit personnage de la présentation vidéo du parc dans le premier film).
Comme toujours dans les jeux Lego, chaque personnage possède sa ou ses propres caractéristiques, et les joueurs devront s’associer pour aller au bout des niveaux et récupérer tous les secrets. Et là aussi on retrouve un peu de tout, du sérieux comme du… moins. Grant peut par exemple couper les hautes herbes avec sa griffe de raptor, et creuser pour trouver des secrets, tandis qu’Ellie a la capacité de fouiller dans les tas d’excréments de dinosaures afin d’y trouver des indices (note au lecteur : oui, il a fallu 5 minutes entières pour trouver une formulation adéquate de cette capacité). Mention spéciale pour Lex, qui passe son temps à chouiner et crier inutilement dans le premier film, et qui a donc la capacité de crier tellement fort qu’elle peut casser les vitres (et les oreilles de ses coéquipiers).
Il y aura donc 80 personnages humains jouables, mais aussi 20 dinosaures. « EN PLUS ON PEUX JOUER DES DINOSAURES !? » s’exclame Timmy qu’on a du alors faire sortir de la salle pour pouvoir jouer tranquille. Répartis sur les 20 niveaux, les joueurs pourront collecter 20 blocs d’ambre pour débloquer chacun un dinosaure. Les dinosaures pourront alors être joués comme n’importe quel personnage, que ce soit dans les niveaux, pour explorer les îles, ou même pour faire des combats entre amis (ce qui, avouons le, est le premier réflexe quand on met deux reptiles géants dans la même pièce). Les quelques scènes de poursuites seront d’ailleurs re-jouables du point de vue du dinosaure. Sans oublier un détail qui a son importance : oui, il y aura des séquences de vol…
Mais, encore une fois, ce n’est pas tout (« CE N’EST PAS TOUT !? »). En plus de collectionner les dinosaures, une installation du parc permettra de tripatouiller leur ADN, de les combiner, et de « construire » son propre dinosaure façon Ikea. Les joueurs pourront alors utiliser ces dinosaures comme personnages jouables, et même en laisser quelques uns en liberté dans le monde ouvert. Cela dit, comme dirait notre cher Chris Pratt…
Les fans des films ne devraient pas être décus
Au niveau du fan-service, Warner a fait un effort. La plupart du temps, les dialogues proviennent de la bande son des films. Le résultat est assez réussi, et les scènes iconiques du films semblent assez fidèles à leurs doubles cinématographiques. Cela dit, le tout a tout de même été ramené à une ambiance plus enfantine. Si les dinosaures sont toujours capables de mettre la pression (même en Lego, un T-Rex qui vous course, ça a le don de faire monter l’adrénaline), ils ressemblent plus à des animaux de compagnie. Attendez-vous donc à devoir distraire les reptiles féroces avec des alarmes de voiture ou des os géants plutôt que de se faire sauver la mise à la dernière seconde par un pauvre cerf qui passait par là, devenant une proie plus facile. Les développeurs ont cela dit conservé certaines scènes violentes des films, assez bien accommodées pour le jeune public avec de l’humour, tout en restant satisfaisantes pour les fans plus âgés.
