Découvrez le test de Dungeon Of The Endless, disponible sur Steam depuis le 27 Octobre

Fiche Technique

Support : PC

Editeur : Amplitude Studio

Développeur : Amplitude Studio

Type : Rogue Like Dungeon Defense

Sortie France : 27/10/2014

En l’espace de deux ans, les français de chez Amplitude Studios ont montré leur savoir-faire tout d’abord avec Endless Space en 2012, puis Endless Legend en 2014. Un 4X largement salués dans la presse mais aussi chez les joueurs. Entre ces deux jeux, Amplitude Studio a lancé Dungeon Of The Endless en early-acess sur Steam dès décembre 2013, si le jeu n’est pas un 4X, il n’en reste pas moins intéressant, Amplitude Studio le qualifie de « Rogue-Like Dungeon-Defense », rien que ça.

Un crash qui annonce le début de la fin

Dans Dungeon Of The Endless, vous incarnez un groupe de prisonniers qui pendant leur transfert vers la planète Auriga Prime, est victime d’un crash. À leurs réveils, ils se retrouvent dans une sorte de complex enfouie sous Terre. Votre mission est de remonter à la surface et de survivre…

Ce complex est composé de 12 étages, chaque étage est composé de plusieurs salles, dont le point de départ qui contient le noyau qui servira à l’alimentation des salles en énergie. La salle de l’ascenseur qu’il vous faudra découvrir par vous-même. De plus les étages sont générés de manière aléatoire, histoire d’ajouter du suspense.

Le hic, c’est que les étages sont remplis de créatures très différentes et plus dangereuses au fur et à mesure que vous regagnez la surface. Ces créatures vous attaquent par vagues et toujours à partir des salles non alimentées en énergies. Par exemple, vous ouvrez 10 salles, vous en alimentez 4, et bien les monstres vous attaqueront à partir des 6 salles non alimentées. La génération des vagues ennemies est aléatoire, il se peut donc que vous n’ayez aucune créature à affronter même en ayant des salles non alimentées en énergie.

Au fur et à mesure de votre progression, vous allez collecter diverses ressources (à chaque ouverture de salle): Industrie (pour la construction), Science (pour les améliorations), Nourriture (pour vous soigner et monter les niveaux de vos personnages). Il y a aussi la brume (la ressource principale, la plus importante) que vous engrangez en tuant des ennemis ou de manière aléatoire en ouvrant une salle. La brume vous sert à alimenter les salles. Il vous faut 10 brumes pour les alimenter.

À savoir, vous ne savez jamais ce que vous allez trouver en ouvrant une salle, vous pouvez très bien tomber sur une vague d’ennemi comme je l’ai déjà précisé, sur des marchands qui vous vendront de l’équipement (j’y reviendrais plus tard), de nouveaux compagnons qui agrandiront votre équipe (jusqu’à 4 personnages), des emplacements pour des générateurs de ressource (Industrie, Science, Nourriture plus d’autres que vous débloqueraient) et aussi des cristaux qui vous permettront de rechercher de nouvelles technologies (tourelle de défense, buff défensif, générateur…). Le choix est vaste et c’est l’une des forces de ce jeu.

Une sauce épicée bien équilbrée

Passons à la partie RPG, car vos personnages sont tous différents, ils ont tous leurs styles de combat (corps à corps, à distance), ils ont aussi des capacités actives et passives qui leur permettent de faire plus de dégâts, d’assurer une meilleure défense… Vous allez aussi pouvoir looter de l’équipement pour vos personnages ou bien les acheter via les marchands que vous trouverez. Vous pourrez augmenter les niveaux vos personnages via la nourriture, plus on monte de niveaux plus le coup en nourriture est élevé. La nourriture vous servira aussi à soigner vos personnages pendant les combats. D’ailleurs, une fois les vagues d’ennemis terminés, vos personnages sont automatiquement soignés et heureusement d’ailleurs.

Pour les combats, ceux-ci se font s’effectuent de manière automatique, vos personnages attaquent automatiquement chaque créature située dans la même salle, il va falloir faire attention car si la plupart d’ennemis vont directement vous prendre pour cibles, d’autres vont s’attaquer à vos générateurs ou votre noyau (si le noyau est détruit la partie se termine).

D’où la partie tower-défense car dans chaque salle alimentée par le noyau, vous allez pouvoir placer des éléments de « défenses » comme des tourelles mitrailleuse, ou bien des buffs défensif qui renforcent vos défenses, des tourelles qui changent le comportement des créatures… C’est à vous de choisir et attention car, la création de ces éléments vous coutera des points d’industrie.

Vous l’aurez compris, la route sera longue pour remonter à la surface cependant, il y a un moment où ça se complique vraiment. En effet, une fois que vous avez trouvé la salle de l’ascenseur, il va falloir que vous envoyer un de vos perso chercher noyau pour l’amener vers l’ascenseur. À partir de ce moment, toutes les salles s’ouvrent (même celle que vous n’avez pas ouverte) et les créatures se génèrent à l’infinie. D’où l’importance, de choisir les salles à alimenter en priorité afin de sécuriser au maximum votre chemin tout comme le placement de vos éléments défensifs.

Ca sent la générosité à tout les niveaux

En matière de contenu, si douze niveaux peuvent sembler court, le jeu jouit d’une rejouabilité extrêmement élevée, déjà car chaque partie sera différente, vous ne vivrez jamais deux parties identiques. De plus, vous pourrez débloquer de nouveaux vaisseaux qui changeront les conditions de départ parti de chaque partie. De plus, le jeu contient 18 personnages dont 16 à débloquer. Je n’oublie pas le mode multijoueur qui reste dans la même veine que le solo.

Beaucoup de jeu indépendant prenne le parti de graphisme minimaliste par souci technique ou choix artistique… À ce niveau, Dungeon of The endless est une pure merveille, ce souci du détail apporté dans les animations, dans les effets graphiques et jusque dans les personnages est vraiment titanesque, rien n’a été laissé au hasard. Cela se ressent aussi dans les musiques et les fonds sonores qui conviennent extrêmement bien selon les situations, entre phases calmes d’explorations et les phases de combat. Et si le scénario tient sur la moitié d’un post-it, les développeurs ont pensé rendre Dungeon Of The Endless plus vivant laissant vos personnages s’exprimer via des petites remarques (souvent rigolotte) en texte. N’oubliez pas non plus qu’il s’agit d’un Rogue like est qu’à ce niveau, la mort fait partie intégrante du gameplay. Si celle-ci intervient souvent, elle n’en ai pas frustrante pour autant car la plupart du temps elle découle des choix du joueur. Ce sentiment de vouloir réussir là où l’on à échoué devient prédominant et cela rend l’expérience du jeu encore plus forte. De plus, le jeu sort d’early-access et on sent que les développeurs ont bien bossé, le degré de finition du titre frise l’excellence. Entre le fait de pouvoir sauvegarder à n’importe quelle moment (les parties peuvent durer de longs moments), le fait que toute les actions qu’il est possible d’effectuer via l’interface du jeu disposent de raccourci clavier font que le jeu est simple à prendre en main.

Amplitude Studio ne s’est pas trompé sur Dungeon Of The Endless, les côtés gestion, exploration, tower défense mêlés au système de mort permanente et la difficulté rendent la formule extrêmement plaisante et surtout très addictive. Techniquement, ça tourne sur toutes les configs ou presque, et un soin tout particulier est apporté aux graphismes et à la cohérence de cet univers. Et en plus c’est vendue à petit prix, soit 11,99 €. Autant dire, que le jeu est une très belle surprise.