Conan Exiles est en Early-Access depuis quelques jours, l’occasion de partager nos premières impressions dessus.
Faire la preview d’un jeu en Early Acces est une chose difficile, puisque ce qui est vrai à ce jour peut totalement disparaître demain. Donner un avis est donc aussi précis que l’horoscope 2017 (ou le 2018, ou n’importe quel horoscope en fait).
Conan prie Crom
Vous êtes un paria banni de la civilisation et vous voici attaché à une croix en plein désert, l’occasion de créer votre avatar. Disons-le tout de suite histoire d’évacuer le sujet, Funcom a mis une option nudité pour faire rire les ados et chanter famille de France (compagnie créole forever) qui n’apporte rien hormis des screenshots rigolos (ou un peu beaufs).
Pour le reste, c’est très classique, avec en bonus le choix d’un Dieu à honorer et zou un inconnu vous offre des fleurs détache de votre supplice et vous voici à poil dans le désert.
Votre préoccupation : survivre.
Et là où l’on pourrait imaginer chasser et trouver un point d’eau pour retrouver ensuite la civilisation, Funcom nous propose d’en bâtir une (après tout, vous n’aviez rien d’autre de prévu) en déclarant que Conan Exiles est quelque part entre Skyrim (si si) et Minecraft.
Enfin il essaie
Conan Exiles propose aux joueurs de bâtir des cités, d’invoquer des créatures titanesques, de coopérer pour ce faire et de se mettre sur la mouille au final (ou dès le début). Pour y arriver, il vous faudra farmer comme jamais, débloquer vos arbres technologiques et surveiller vos sacro-saints indicateurs de soif, faim, vie et énergie.
Voilà voilà…
Oui voilà voilà car à partir de là, tout est dit ou presque. Car les morts à répétition sont frustrantes au delà de tout, surtout en raison des combats style Might & Magic 2. Deux adversaires se faisant face et tapant mécaniquement l’un sur l’autre en espérant que l’autre tombera avant.
Alors après, oui oui oui système d’invocation via sacrifice de vos ennemis, oui oui oui esclavage des PNJ, oui oui oui faune et flore diversifiée, oui oui oui si vous avez la patience d’en arriver là.
Graphiquement c’est pas fou fou non plus, le grand problème étant l’animation des personnages et créatures.
Pour le reste, on farme, on farme et après ben… on farme.
A moins d’être un fan de ce type de jeu, de l’univers de Conan (qui reste un joli prétexte) ou d’avoir des amis dans le même délire, nous n’avons plus qu’a espérer de gros ajouts et correctifs dans les mois à venir.