[Test] Valkyrie Drive Bhikkhuni – Du boobs ! – Gamer-Network

Présenté lors de la convention AnimeJapan 2015, Valkyrie Drive est une franchise cross-média divisée en trois parties : un animé, un jeu sur mobile et un titre sur PlayStation Vita. C’est ce dernier qui nous intéresse aujourd’hui avec Valkyrie Drive : Bhikkhuni. Le titre de Kenichiro Takaki, le papa de Senran Kagura, fait clairement les yeux doux aux hommes et ados boutonneux en mettant en avant de jeunes demoiselles plutôt attirantes. Maintenant, est-ce que le sexy s’ajoute au funny ?

Valkyrie Drive : Bhikkhuni

Fiche technique

Plateforme : PlayStation Vita

Développeur : Marvelous

Éditeur : PQube

Type : Action

Prix : environ 30 euros

Test effectué à partir d’une version PlayStation Vita fournie par l’éditeur.

Valkyrie Drive : Bhikkhuni

Initialement connu pour la série Senran Kagura, Kenichiro Takaki nous propose une nouvelle licence avec Valkyrie Drive. Cette dernière s’articule autour de trois axes��: un animé avec Valkyrie Drive : Mermaid, un jeu sur mobile avec Valkyrie Drive : Siren, et enfin Valkyrie Drive : Bhikkhuni, disponible sur PlayStation Vita depuis septembre dernier. Cette série, encore peu connue dans nos lointaines contrées, tourne essentiellement autour de jolies jeunes femmes. Cette description est sans doute simpliste, mais finalement peu éloignée de la réalité.

Cependant, il faut expliquer les bases d’un scénario pour en comprendre l’histoire générale. Dans Valkyrie Drive, les héroïnes sont infectées par un mystérieux virus : le V-Virus. Ce dernier ne semble infecter que les femmes et comme cette série vient du Japon, il semble naturel que le virus en question infecte uniquement des femmes à forte poitrine. Pour ceux qui préfèrent incarner des hommes, passez votre chemin, car vous n’en trouverez aucun. Pour les autres, bienvenue dans le monde de vos rêves !

Le mode histoire à peine lancé, vous découvrez Ranka Kagurazaka, Rinka Kagurazaka et Mana Inagawa. Trois personnages jouables qui se rencontrent dès leur arrivée sur l’île. A peine le temps de faire les présentations que la directrice s’annonce pour vous expliquer les règles principales. La première ? L’appeler « Miss Director ». Une fois l’appellation posée, elle vous donne des infos sur l’île Bhikkhuni et surtout, elle explique que d’autres femmes sont également présentes. Vous vous doutez bien qu’il s’agit d’un prétexte pour présenter les personnages jouables du jeu. Elles sont au nombre de 7 : Ranka et Rinka Kagurazaka, Mana Inagawa, Momo Kuzuryu, Koharu Tsukikage.

Valkyrie Drive : Bhikkhuni

Elles comprennent en discutant ensemble qu’elles sont porteuses du même virus et que leur présence sur l’île n’est pas une surprise. En effet, Bhikkhuni est une île artificielle qui doit faire office de traitement contre le V-Virus. On apprend que ce n’est pas la seule île en question et qu’il y en a d’autres avec d’autres femmes porteuses du virus.

Valkyrie Drive : Bhikkhuni se rapproche très fortement de Senran Kagura, un titre également produit par la société Marvelous. On y retrouve un gameplay semblable et nous sommes clairement en terrain connu si l’on s’est déjà essayé à Senran Kagura. Les amateurs de beat’em all retrouveront dans Valkyrie Drive : Bhikkhuni toutes les clés de ce style : un dynamisme de folie, des enchaînements de combos ou encore des transformations. Tout cela participe à l’ensemble pour ajouter du fun pendant les combats. Qu’on se le dise, l’histoire est moyenne plus et le jeu se construit essentiellement sur du bashing et du leveling. On est dans un titre classique japonais, emballé dans un background d’animé proche de l’érotisme, aux limites du hentai.

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Le plus gros problème de Valkyrie Drive : Bhikkhuni réside essentiellement dans le style de sa licence. En effet, il est compliqué de créer un projet trans-média lorsque le fond de commerce du titre est l’érotisme. Un thème encore tabou, surtout lorsqu’une part de l’inconscient collectif considère le jeu vidéo comme néfaste pour la jeunesse. On entend encore régulièrement que GTA ou Call of Duty sont des titres rendant les jeunes violents… Que dire dans ce cas d’un titre japonais un peu borderline par rapport à nos classiques ? Les vrais fans de Valkyrie Drive auront probablement souhaité que les développeurs aillent encore plus loin dans la démarche, mais le marché du jeu vidéo est ce qu’il est, il possède ses propres codes et le leitmotiv reste de vendre un maximum. Un paradoxe que ce genre de titre doit surmonter sans trop se dénaturer.

Valkyrie Drive : Bhikkhuni

Comme expliqué auparavant, Valkyrie Drive : Bhikkhuni est un pur beat’em all comme on les aime. Tout repose sur votre capacité à enchaîner les combos. La prise en main est très intuitive : carré pour les attaques classiques, triangle pour les charges, rond pour les projections et enfin croix pour le dash. Si vous arrivez à maîtriser les projections, vous allez clairement vous éclater ! Les enchaînements se font naturellement et le dynamisme de l’ensemble vous apporte un véritable kif. Il vous faudra tout de même du courage, car la difficulté est également au rendez-vous, particulièrement lorsqu’il s’agit des boss, des robots géants ayant la furieuse envie de vous casser en deux. On sent que les développeurs ont voulu proposer un titre accessible pour les non-initiés et c’est une vraie réussite de ce point de vue.

Bien que sympathique, Valkyrie Drive : Bhikkhuni n’est pas un titre révolutionnaire. Ceux ayant déjà posé les mains sur Senran Kagura y trouveront un titre propre, proche de ce qu’ils ont déjà côtoyé par le passé. Pour les autres, il s’agit d’un beat’em all tout ce qu’il y a de plus classique, avec son lot de défauts : des temps de chargement très longs, seulement 7 personnages jouables, un côté répétitif qui risque d’en agacer certains. Cependant, on est devant un titre proposant une durée de vie tout à fait honnête, un poil répétitif en raison du style de jeu, et un fan service monté à son paroxysme et des graphismes au niveau de l’excellente PlayStation Vita. Pour finir, on reste devant un titre de niche qui aura très certainement du mal à trouver son public en France.

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