Découvrez notre test de Tom Clancy’s Rainbow Six Siege, le jeu où Rambo n’est pas le bienvenu !
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FICHE TECHNIQUE :
- Support : PS4/Xbox One/PC
- Développeur : Ubisoft Montréal
- Éditeur : Ubisoft
- Type : FPS/Tactique
- Date de sortie : 01 décembre 2015
- Prix : 69,99 €
Test effectué sur PlayStation 4 sur une version achetée sur le PlayStation Store
Considéré comme le remplaçant de Tom Clancy’s Rainbow Six : Patriots, annulé l’an dernier par Ubisoft, la licence est de retour avec Tom Clancy’s Rainbow Six : Siege. 7 ans après « Tom Clancy’s Rainbow Six : Vegas 2 » qui avait été plutôt apprécié. Ce nouvel opus ne s’éloigne pas de son but principal : proposer un jeu tactique, avec différentes manières de mener à bien les objectifs qui nous sont donnés. Alors Rainbow Six Siege fera-t-il mieux que son prédécesseur ? Réponse ci-dessous …
Un aspect visuel à double tranchant
Qu’on se le dise, visuellement, Rainbow Six : Siege n’est pas une claque, loin de là. Le moteur de jeu AnvilNext offre un rendu correct, le minimum syndical dirons nous. Mais si visuellement parlant, la claque n’est pas au rendez-vous, il est nécessaire de souligner que le moteur physique du jeu est assez poussé. Murs explosés, impact de balles, vitres brisées, planchers détruits … Bref, la physique est clairement un point fort pour le titre car en plus de donner un côté évolutif aux diverses maps, on peut également se servir des décors pour engager l’ennemi et trouver de nouvelles stratégies d’attaques.
Mode campagne où es-tu ?
Pour ce qui est des modes de jeu, il y a une absence assez remarquée : le mode campagne. En effet, Ubisoft avait annoncé en septembre dernier que le jeu ne proposerait pas de mode campagne mais juste un mode entraînement baptisé « Situations » et évidemment une grosse partie multijoueur. Assez frustrant quand on sait que Vegas 2 , par exemple, en proposait un …
Le mode Situations » donc, voilà ce qui nous est proposé comme mise en bouche, avec un total de 11 missions où vous êtes livré à vous même, avec quand même un petit briefing rapide avant chaque opération. Le principe est simple : chaque situation vous montre les bases du jeu et vous propose, en plus de l’objectif principal, 3 objectifs secondaires. Ces objectifs secondaires vous permettent de débloquer des points de réputation qui vous serviront à débloquer de nouvelles armes ou encore des nouveaux personnages. Un entraînement assez intéressant si l’on veut maîtriser les bases du jeu avant de se lancer en multijoueur.
Viens ensuite le gros morceau, le mode multijoueur, composé de 3 modes. Si ils portent tous l’abréviation MME (Match à Mort par Equipe), chaque mode à une approche assez différente. Lorsque vous devez sauver un otage ou le maintenir en sécurité, il est évident qu’il faudra être le plus organisé possible sous peine de voir son équipe se faire décimer ou tout simplement de tuer l’otage par inadvertance. Les autres variantes sont la « Sécurisation de zone » et la « Bombe » où vous devez respectivement sécuriser une zone définie au préalable au lancement de la partie et l’autre où vous devez tout simplement désamorcer ou maintenir la bombe en état de marche.
À noter que l’on peut jouer en classé où vous affronterez des joueurs de votre niveau mais où vous serez pénalisé si vous quittez la partie en cours et en partie personnalisée où vous pourrez établir vos propres règles mais où vous ne gagnerez aucune récompense.
Autre composante du multijoueur, le mode « Chasse aux terroristes » . Toujours basé sur le même principe que les modes MME, sauf que cette fois-ci, vous affronterez l’I.A. 3 difficultés vous sont proposées : Normal, Difficile et Réaliste. Avec un gain d’XP supplémentaire si vous jouez dans la plus haute difficulté, ce qui améliore évidemment l’efficacité de vos adversaires. On peut d’ailleurs reprocher à l’I.A d’anticiper beaucoup trop tôt et trop vite vos mouvements en difficulté réaliste. Vous pouvez choisir de jouer seul ou accompagné de vos amis ou encore de personnes inconnues.
Il est important de préciser que le mode « multijoueur » tourne en 60 FPS tandis que le mode « Chasse aux terroristes » lui tourne en 30 FPS. Une restriction qui pourrait s’expliquer par le nombre d’ennemis I.A qui peut aller jusqu’à 30 voire un nombre infini selon le mode de jeu choisi.
Assaut dans 3,2,1 …
Si il y a une licence qui exploite le teamplay de fort belle manière, c’est bien Rainbow Six. Et autant dire que Siege ne déroge pas à la règle. Phase d’observations, de réflexions, d’actions … autant dire que ces trois éléments sont les fondamentaux à respecter pour remporter la victoire. Si il ne vous est pas impossible de foncer dans le tas et de tirer n’importe où il y a fort à parier que la défaite sera quasiment systématique. Rainbow Six : Siege fait partie de ces jeux où la patience est de mise, sans pour autant perdre énormément de temps vu que les parties sont chronométrées.
Et preuve que le gameplay n’as pas été délaissé, on retrouve des postures plutôt particulières lorsque l’on parle de FPS. Exemple tout bête : le système de couverture. Si il n’y a pas de touche dédiée pour cela, vous avez la possibilité d’incliner votre viseur pour éviter de vous mettre à découvert. Vous pouvez bien évidemment vous accroupir ou encore vous allongez pour plus de discrétion, mais là où le jeu se démarque, c’est que vous n’êtes pas obligatoirement obligé de vous allongez sur le ventre, comme le font la majeure partie des FPS, vous pouvez également vous allongez sur le dos, ce qui vous permet de vous placer sous des bureaux par exemple où éviter que vos jambes ou votre tête dépasse, ce qui peut être préjudiciable selon l’endroit où vous êtes.
Vous pouvez barricader les murs, posez des brouilleurs de drones, des murs portatifs, des boucliers … Bref tout ce qu’il faut pour garder au mieux votre position.
Le tir allié fait également partie intégrante du jeu, ce qui vous oblige à rester concentré et à communiquer au maximum avec votre équipe, au cas contraire vous aurez facilité la tâche de l’équipe adverse …
Bref, autant dire que la partie gameplay est plutôt réussie, même si elle demande une certaine prise en main. On peut quand même reprocher quelques bugs notamment au niveau des drones qui disparaissent sous la map ou encore certaines killcam de fin inutiles ou bien le fait de vous faire éliminer alors que vous pensiez être bien à couvert …
Qui veut partir en mission ?
Niveau contenu, Ubisoft a d’ores et déjà annoncé que le jeu bénéficiera de contenus gratuits pendant la première année de commercialisation du titre. Ce qui n’empêche pas le jeu de base de posséder un contenu assez honnête et varié. Au total 20 agents sont disponibles, 10 assaillants et 10 défenseurs, déblocables grâce aux points de renommée que vous gagnerez durant vos parties. Chaque agent possède ses propres caractéristiques pour mener à bien vos objectifs. Il est impossible d’avoir un agent en doublon lors d’une même partie, ce qui vous obligera plus ou moins à vous concerter si vous jouez avec vos amis.
L’artillerie proposée, quant à elle, s’adaptera en fonction de l’unité d’intervention que vous avez choisie. Fusils à pompe, fusils d’assaut, armes de poings, divers gadgets sont au programme. Sans oublier la personnalisation qui est également de la partie. Tant au niveau de la couleur des armes que des accessoires, ces personnalisations se débloqueront via les points de renommée et auront aussi une incidence plus ou moins lourde selon les accessoires que vous installerez dessus. Comme par exemple une puissance de feu réduite si vous installez un silencieux.
Le jeu vous propose 10 maps, en attendant les DLC. 10 maps bien différentes les unes des autres, tant au niveau visuel qu’au niveau de l’approche que vous aurez à faire. Il est possible de définir ses préférences matchmaking, que ça soit pour les maps ou pour les modes de jeu.
J’ai entendu quelque chose au 2 ème étage !
La partie sonore a également son importance. Si les musiques du jeu sont correctes, elles restent néanmoins oubliables au contraire des bruits d’ambiance qui sont pour leurs parts, très importants, car ils peuvent vous signaler la présence d’un ennemi proche ou encore savoir de quel côté il arrive. Les bruits de pas, les détonations, les rafales de mitraillettes … tout ceci est redoutablement efficace et vous renforce le sentiment d’immersion, faisant ainsi de la partie sonore un atout non négligeable !
LES TOPS |
LES FLOPS |
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