Il poursuit Bethesda en justice pour son addiction à Fallout 4

Il est tombé accroc à Fallout 4, il a tout perdu, il poursuit en justice Bethesda. Ce n’est ni un film ni un canular, c’est juste une affaire (presque) sans précédent !

Bethesda est poursuivi en justice par un joueur qui est tombé accroc à Fallout 4, il réclame désormais 500 000 roubles. L’affaire nous vient de Russie et a été relayée par RT et semblera loufoque pour une bonne partie de la communauté Gamer.

C’est l’histoire d’un Russe qui se balade sur Internet et qui tombe sur une publicité pour Fallout 4. Ne sachant quoi faire de quelques unes de ses soirées, il cède à la tentation et est prêt pour se lancer dans cet open-world apocalyptique. Trois semaines après, nous retrouvons notre homme. Il a perdu son job et sa femme, sa santé s’est détériorée et il ne voit plus ses amis.

Quelle en est la cause ? Vous l’avez deviné, son addiction à Fallout 4. Il n’a plus de travail car il évitait régulièrement de s’y rendre pour se consacrer à Fallout 4, ce qui a provoqué son licenciement. Il ne sortait pas plus pour voir ses amis, il ne dormait plus, il ne mangeait presque plus. Sa femme l’a quitté à cause de son addiction.

Qui sont les responsables de son malheur ? Bethesda évidemment qui, selon lui, ne l’a pas averti du caractère addictif de son jeu. Il poursuit donc la filiale russe du studio ainsi que les créateurs. Il a déjà entamé les démarches contre les développeurs du jeu, réclamant 500 000 roubles soit 7000 dollars. Il a justifié son action :

« Si j’avais su que ce jeu pouvait être si addictif, j’aurais été méfiant. Je ne l’aurais pas acheté à moins d’être en vacances ou à la période des fêtes de fin d’année »

L’affaire est sans précédente en Russie. Par conséquent, on ne sait pas encore s’il gagnera son procès. Par contre, c’est arrivé une fois aux Etats-Unis. Un homme avait remporté son procès contre NCsoft qui a dû verser une somme financière pour réparer l’addiction d’un gamer pour le jeu Lineage II.

Si le joueur russe remporte l’affaire, cela condamnera toute forme d’addiction et poussera probablement les distributeurs à mettre des alertes sur chaque image publicitaire. Affaire à suivre…