Découvrez notre test de Shadow Puppeteer sur Wii U, le jeu qui vous fera travailler les méninges tout en vous faisant coopérer avec votre côté obscur !
FICHE TECHNIQUE :
- Support : PC, Wii U
- Éditeur : Snow Cannon Games
- Développeur : Sarepta studio
- Type : Aventure, Plateforme, Réflexion
- Date de sortie : 28 janvier 2016 sur Wii U
- Prix : 14.99 €
Testé sur Nintendo 3DS à partir d’une version fournie par Nintendo.
Alors que Shadow Puppeteer devait sortir la semaine passée sur Wii U, il s’est vu repoussé au 28 janvier 2016. Sorti initialement sur PC le 29 septembre 2014, le jeu indépendant Shadow Puppeteer du studio Sarepta est un jeu où vous devrez faire travailler vos méninges, vous invitant à incarner un enfant et son ombre, tous deux séparés par le diabolique Marionnettiste de l’Ombre. Il vous faudra manipuler la lumière, appréhender les ténèbres et résoudre des énigmes pour retrouver le voleur et libérer les autres ombres qu’il a dérobées.
Un jeu qui gagne à sortir de l’ombre ?
Ce petit titre indépendant, plutôt ambitieux, est un jeu d’aventure porté par une multitude d’énigmes, combinant le gameplay à la réflexion. Il met en scène un petit garçon accompagné de son ombre dans un univers aussi poétique que fantastique. A tous les amoureux des films de Tim Burton, vous allez apprécier l’ambiance de Shadow Puppeteer.
Le jeu est graphiquement beau, peut être pas transcendant, mais beau. Avec ses allures de cartoon et une ambiance relativement sombre, l’atmosphère est donnée. Chaque porte que vous franchirez vous permettra de découvrir cette atmosphère chimérique, tantôt plongée dans les ténèbres, tantôt baignant sous une légère pluie : vous n’aurez plus qu’à apprécier la poésie des lieux qui vous entourent. En effet, malgré le côté parfois sinistre du jeu, il est parsemé de couleurs qui sauront vous séduire. Le tout saupoudré par quelques notes mélodieuses et envoutantes, certaines pouvant venir tout droit d’une boite à musique, qui vous entraîne dans les aventures de ce curieux personnage et de sa silhouette noiraude. Shadow Puppeter se découvre alors et laisse entrevoir à l’ombre d’un regard, un jeu qui saura plaire à bon nombre des joueurs.
Côté personnages, ils seront vite limités, se résumant au jeune garçon, son sombre reflet et l’antagoniste qui porte le nom du Marionnettiste de l’Ombre. Ce dernier aura néanmoins la faculté de faire apparaître des ombres qu’il aura capturées, les changeant en monstres en faisant ressortir le côté le plus obscur qui les compose. Alors que l’hostile protagoniste ennemi dégage une aura machiavélique, l’enfant et son alter égo ténébreux auront la particularité de ne pas dire un seul mot : l’absence de bouche du personnage principal en est sans l’ombre d’un doute la raison principale.
Sans une seule ombre au tableau ?
Point de vue du gameplay, Shadow Puppeter vise l’originalité. Alors que vous aurez chacun votre personnage en jouant la coopération en partie locale, la partie solo est une toute autre histoire. Dans ce mode de jeu, il faudra vous dédoubler afin d’incarner à la fois le garçon et son ombre. Pour cela, il faudra prendre le coup de main avec le gamepad, chaque côté de celui-ci étant réservé à l’un ou l’autre des deux comparses.
Ensemble, ils devront coopérer pour faire leur chemin jusqu’au Marionnettiste de l’Ombre, rencontrant diverses énigmes qu’ils devront résoudre. Ces dernières apporteront du fil à retordre aux deux héros, qui pourront utiliser, pour les aider, seulement trois types de « pochoirs » que le garçon apposera à sa lampe torche pour jouer sur des effets d’ombre et lumière. Composé de cinq mondes différents, il faudra maitriser les éléments que chacun d’eux introduit et récolter les différents orbes qui parsèmeront votre passage. Ces sphères vous permettront de débloquer du contenu graphique et musical dans la partie « Bonus » du jeu.
Mélangeant 2D et 3D, vous aurez également besoin de veiller à vos déplacements : alors que le jeune homme est libre de se déplacer dans toutes les directions (et que l’effet de profondeur vous jouera quelques tours), la silhouette quant à elle sera limitée à être projetée sur des surfaces en 2D, et en utilisant les ombres des objets comme plateformes. Afin de résoudre les énigmes, il faudra déplacer un objet pour en déplacer l’ombre, ou inversement, chaque dimension ayant son alter ego dans l’autre. L’enfant peut également manipuler les sources de lumière afin de modifier les dimensions de l’ombre. Il faudra donc jouer les éclairagistes plus d’une fois pour venir à bout des épreuves auxquelles vous serez confronté !
Bien que les deux personnages partagent des similitudes, ils ont chacun leurs propres limites et capacités. De plus, l’un comme l’autre peuvent agir indépendamment, mais ils sont tous deux reliés par une chaîne, sorte de lien d’âme. Mais si par malheur la distance est trop élevée entre les deux protagonistes, un claquement de corde se fait retentir : l’équilibre est rompu, vous n’avez plus qu’à recommencer le niveau (ou revenir au dernier point de sauvegarde symbolisé par un cerf-volant). Il faudra donc faire preuve de patience et arriver à désynchroniser vos membres afin de mouvoir l’enfant comme son ombre dans les directions que vous souhaitez (sans pour autant faire un dédoublement de personnalité…)
Le jeu qui passe comme une ombre
Point de vue longévité, Shadow Puppeteer n’est pas très long. En tant que petit jeu indépendant, il vous plongera dans les ténèbres pendant quatre voire cinq heures si vous prenez le temps de chercher tous les orbes lumineux des deux dimensions. On regrettera de ne pas passer plus de temps à arpenter les différents mondes chimériques en compagnie de ces deux petits héros attachants (et attachés…).
De l’ombre à la lumière…
Le scénario reflète l’originalité du gameplay. Un soir, un homme arrive dans un village. L’atmosphère est sombre et lugubre : c’est le Marionnettiste de l’Ombre. Ce dernier joue de sa boite à musique, récoltant les ombres des habitants du village. Seul un petit garçon arrive à conserver la sienne en tombant à travers le sol. Malheureusement, la tentative du marionnettiste à provoquer la séparation de l’enfant et de son alter ego fantomatique. Un scénario simple mais très efficace !
Tout au long du jeu, vous devrez retrouver le machiavélique personnage afin de libérer les ombres qu’il a dérobées. Sur leur chemin, nos deux héros passeront à travers cinq mondes, combattant des monstres d’ombres et usant de leur coopération pour venir à bout des mystères à résoudre sur leur passage. L’histoire est racontée sans aucun dialogue, ni même de texte, mais avec l’aide de cinématiques et de musiques qui illustrent à la perfection la trame narrative.
LES TOPS |
LES FLOPS |
---|---|
|
|