Découvrez notre test de Senran Kagura Estival Versus, un boobs’em all comme on ne devrait plus en faire.
Fiche Technique
- Support: PlayStation 4, PS Vita
- Éditeur: Marvelous
- Développeur: Tamsoft
- Type: Beat’em all
- Date de sortie : 18 mars 2016
Marvelous a promis que l’année 2016 constituerait une ode aux courbes les plus généreuses de la gente féminine, et il est difficile de lui donner tort avec la publication de Senran Kagura Estival Versus. Il faut avouer que les Japonais raffolent de ce genre de productions qui mettent en scène des femmes à forte poitrine et souvent dénudées qui se lancent dans la bataille. Depuis son passage sur Nintendo 3DS en 2011 puis 2012, la popularité de la série Senran Kagura ne fait que grimper, et pour cause, il propose souvent un gameplay bien huilé. Loin des complexes de certains studios concernant l’image véhiculée de la femme, Marvelous tente donc d’imposer sa griffe en Occident avec la sortie de Senran Kagura Estival Versus. Jetons un œil complet à ce titre pas si compliqué à cerner.
Senran Kagura revient pour séduire le public au sein d’une période durant laquelle les femmes militent pour s’imposer sur un pied d’égalité par rapport aux hommes. Marvelous, loin de ces préoccupations, exporte sa production « estivale » en Occident. Des femmes aux formes généreuses, loin des questions sociétales, envahissent ainsi le champ visuel et proposent une nouvelle forme de guerre. Lançons nous sans tarder dans les caractéristiques de ce beat’em all made in Japan.
Du fun dans la gêne ambiante
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marvelous a soigné l’intégration du fan-service pour Senran Kagura Estival Versus. Les habitués du genre ne seront pas dépaysés avec des transformations qui déshabillent chaque guerrière aussi vite qu’elles ne les habillent. Pour les autres, sachez que les jeunes filles shinobis ont droit à une petite animation façon Power Rangers, à la seule et conséquente différence que vous avez droit à la transition entre une tenue et une autre, à poil (mais légèrement censurée pour cacher les parties intimes de ces dames). Si au départ, elles peuvent faire sourire, nous avons constaté, non sans satisfaction, qu’elles pouvaient être zappées avec la simple pression de la touche O.
Au niveau du gameplay, rien de plus classique puisque le titre de Marvelous n’invente rien. Vos attaques se concentreront sur les deux touches des beat’em all classiques (carré, triangle) et il faudra les utiliser pour créer divers combos. Néanmoins, la variété du gameplay n’est pas réellement riche de ce côté-ci, puisque il faudra se contenter de deux ou trois enchaînements distincts. Par contre, le domaine dans lequel se démarque Senran Kagura Estival Versus demeure dans les possibilités post-transformation. Une fois que votre personnage aura exhibé sa plastique, vous aurez alors droit à des combos bien plus vénères et à une attaque « Musou » en pressant L1+carré. Au fur et à mesure que vous montez en niveau, vous en débloquez un deuxième (L1+triangle) puis un troisième (L1+rond). Le troisième fait presque office de Bankai (pour les fans de Bleach) tant sa puissance peut être impressionnante et vous faire gagner votre partie assez rapidement.
- A voir : le roster complet du jeu
D’ailleurs, dans ce secteur, nous pourrons souligner l’excellent travail des développeurs qui ont fait preuve de créativité. Chaque combattante possède ses propres techniques de Musou souvent bien inspirées (à quelques exceptions près) de différents genres. Vous ne retrouverez pas deux filles aux attaques similaires, et il demeure plutôt plaisant de découvrir chacune d’entre elles. De Kafuru maniant son dauphin à Katsuragi qui axe tout sur un sacré jeu de jambes (et surtout de bottes), en passant par des shinobis au sabre plus classiques (Asuka est merveilleuse au niveau de la prise en main), la Murasaki qui utilise ses cheveux, et d’autres aux caractéristiques beaucoup plus imposantes. D’autres préfèrent entrer dans des états de transe comme Hikage, dont le comportement félin devient vite imprévisible. En terme de gameplay, Tamsoft a fait le boulot nécessaire pour que les parties soient fluides et agréables à jouer. Il est important de préciser que les premières minutes de jeu ne nous ont pas enthousiasmés puisque les combos et autres attaques spéciales ne se développent qu’après des gains de niveaux. Nous nous sommes donc dirigés vers le niveau de difficulté Normal, retombés en Facile pour les phases de jeu les plus difficiles, et grimpés en Difficile une fois que le personnage était assez puissant, sachant que celui-ci peut grimper jusqu’au niveau 50.
Précisions également que chaque gain de niveau acquis en plein combat redonne le plein d’énergie et de Musou. La jauge de Musou est déterminée par des parchemins dont le nombre ne fera que s’agrandir au fur et à mesure que votre niveau grimpera. Nous commençons seulement avec 3 parchemins, et au niveau 50 on dépasse la dizaine, ce qui vous permet d’enchaîner les Musou puisque chaque attaque spéciale vous fait dépenser des parchemins. Le premier ne libère qu’un parchemin quand le second en supprime deux, le « Bankai » (3ème Musou) en enlèvera 4 à 5, etc… Le système de combat permet donc une grande fluidité et rend vos sessions de jeu plutôt agréables malgré leur répétitivité.
Malheureusement, l’expérience de jeu dans Senran Kagura Estival Versus est entachée par une IA aux fraises (et en pleine saison). Si les problèmes étaient rares, nous nous serions bien privés de l’évoquer mais l’ennemi a des comportements incohérents de façon régulière. Entre les adversaires qui se dirigent dans la direction opposée de celle où vous vous trouvez et ceux qui sont bloqués par un simple obstacle, l’ennui peut naître rapidement. Par exemple, les développeurs ont trouvé judicieux de faire courir de façon circulaire toute une meute d’ennemis masqués afin de varier les mouvements, mais cela dit, une fois qu’ils rencontrent un objet du décor, ils ne s’adaptent pas et courent en faisant du surplace, ce qui reste très agaçant. Ainsi, il est possible que vous parcouriez la map pour savoir dans quel quartier se trouve l’ennemi puisqu’il faut tous les abattre jusqu’au moment durant lequel vous affrontez un boss. De ce point de vue, nous remarquerons que l’étroitesse de la carte vous empêche de chercher trop longtemps. Cependant, rien de nous empêche de penser que les niveaux restent beaucoup trop courts pour un beat’em all, un genre qui se démarque souvent par ses longs runs. Dans Senran Kagura Estival Versus, il est rare que vous parcouriez une map, et le niveau que vous explorez ne vous prendra souvent pas plus de 5 minutes, à deux exceptions près prenant le double du temps.
Marvelous a donc décidé de vous imposer des sessions de jeu rapides puisque son intérêt est plutôt de proposer du fan service à un public qui n’en reçoit jamais trop. Pour les non-habitués de la série, l’ambiance omni-gênante peut vite devenir très contre-productive.
Ecchi matata
Le fan-service, nous le retrouvons dans le caractère ubiquiste de l’ambiance ecchi. D’un point de vue occidental, difficile de ne pas assumer son côté pervers si vous appréciez pleinement ce titre. Mais Marvelous avait prévenu dès le mois de janvier, l’année sera comme les précédentes, sous le signe des courbes les plus généreuses des femmes. L’éditeur n’a pas menti puisque dès le lancement du jeu, nous sommes baignés dans un générique dans lequel les femmes, toutes en maillot de bain, entament une chorégraphie qui pourrait plaire aux amateurs de belles formes, et probablement moins à une part du public féminin très à cheval sur l’image véhiculée. Autant vous le confirmer tout de suite, les femmes ne sont pas le public visé. Toutefois, Senran Kagura Estival Versus demeure gênant à de multiples égards. En effet, les métamorphoses, action presque obligatoire dans une bataille, concernent toutes les femmes, même celles qui font 14 ans (estimation personnelle, l’âge n’étant pas indiqué). D’ailleurs, il est assez étrange de voir la jeune Mirai activer son ultime Musou en… soulevant sa jupe, sachant qu’elle fait partie intégrante de « celles qui font très jeunes ». Ce genre de mouvements amuseront les uns, mais énerveront les autres…
Cependant, les transformations de Senran Kagura Estival Versus ne constituent pas le côté le plus dérangeant du jeu. L’atmosphère devient vite malsaine à de nombreuses reprises. Effectivement, lorsque vous vous lancez dans des combats contre d’autres personnages (jouables), au moment où elles sont mises K.O, deux animations bien différentes peuvent mettre un point final au niveau. La première, celle qui peut se montrer parfois amusante, enclenchera une cinématique dans laquelle l’adversaire se retrouvera coincé d’une manière tantôt loufoque, tantôt incommodante (selon le public visé). Spécifique à chaque niveau proposé, ces petites cinématiques l’amèneront notamment à se retrouver enroulé d’un drapeau, sous une pancarte publicitaire et accroché à une fenêtre (pour les moins gênantes), ou allongé nue et dont la partie la plus intime ne sera cachée que par une simple savonnette, ou encore totalement nue sur un arbre d’un air stupide ou explosant un panneau géant publicitaire pour ne laisser que son arrière train débordant d’un côté et le reste du corps de l’autre. Pour le coup, nous avouerons que les développeurs ont fait preuve d’une imagination débordante afin de rendre les conclusions plus ou moins divertissantes, selon votre sensibilité. Néanmoins, la seconde animation est une invitation à l’acte sexuel puisqu’une fois la « boss » vaincue, il ne sera pas rare de la retrouver en position de soumission, fixant la caméra larmes aux yeux. Quelques courtes secondes qui deviennent vite pénibles tant elles ont tendance à se répéter, surtout quand nous faisons face à 3 boss. Bien sûr, c’est tout à fait volontaire, propre à l’univers que Marvelous a voulu proposer et se fichant complètement des débats autour de l’image de la femme en Occident, mais nous sommes contraints de préciser de nouveau son caractère gênant pour une partie des joueurs loin d’être habitués à de tels clichés.
Nous nous sommes souvent retrouvés nous-même devant ce sentiment désagréable. Marvelous nous fait tellement ingurgiter des images à caractère sexuel que cela en devient rapidement indigeste. Nous en ressortons parfois avec cette impression de résider dans la peau d’Alex DeLarge dans Orange Mécanique lorsqu’on lui fait soigner son mal par le mal. Trop c’est trop. Bien heureusement, il nous est permis de réduire le taux de nudité dans les options en leur ordonnant de garder leurs vêtements dans les affrontements. Attention, il n’est pas affirmé que ce surplus empiète automatiquement sur l’expérience de chaque joueur, juste qu’il peut se montrer réellement gênant selon la sensibilité de chacun. Les fans de la série savent à quoi s’attendre, les autres le sauront désormais mais il n’est nulle question de juger les goûts et les couleurs… Puis, même s’il est nécessaire de prendre un tel jeu au 45ème degré, il est compréhensible que tous les joueurs ne puissent atteindre le seuil de tolérance suffisant.
D’ailleurs, il nous est également laissé une grande liberté du côté du dressing. Entre les achats à la boutique et les éléments débloqués en enchaînant les combats, il existe pléthore de possibilités pour habiller et rhabiller ces dames. Nous pouvons donc choisir les tenues pré et post-transformation, ce qui reste plutôt agréable. Les joueurs décideront ainsi des costumes portés pour chaque héroïne qu’ils peuvent remodeler à l’infini au niveau du visage. Une grande palette est proposée, que ce soit au niveau de la coiffure et de sa couleur, des petits accessoires supplémentaires et bien évidemment des vêtements qui visitent tous les genres. Pour le coup, contrairement aux tenues des ennemis lambdas qui laissent souvent leur poitrine parler, il est ici possible de customiser chaque personnage en long et en large, selon vos préférences, la cabine d’essayage reste complète.
Des airs de sitcom
- A voir aussi, les 13 premières minutes du jeu.
Après avoir survécu au long discours d’une mamie sur les vertus du shinobi, le scénario semblait être amorcé par une scène bien curieuse. Deux femmes entament leur marche vers la tombe de leur sœur défunte, puis une histoire de magie noire et d’entrée dans une dimension parallèle se découvre avant que le ton réel ne soit donné. Le scénario se révèle très vite creux, les jeunes filles paraissent étourdies (pour ne pas dire totalement niaises) et leur objectif principal de devenir le meilleur shinobi tourne très vite à une succession de petites histoires toutes aussi légères que les tenues qu’elles arborent. D’ailleurs, elles semblent davantage préoccupées par les poitrines de leurs alliées et adversaires qu’autre chose. De nombreuses allusions révèlent souvent l’esprit perverti des demoiselles à qui on colle au visage des expressions stupides et gênées qui font très ecchi…pour ne pas dire hentai.
Elles se retrouvent ainsi devant l’obligation de faire leurs preuves durant 8 jours de festival au cours desquels nous tomberons sur des petites histoires aussi élaborées que celles de sitcoms. Par exemple, la jeune Mirai a commencé l’écriture d’un roman que son acolyte Murasaki adore et dont elle souhaite lire la suite. Malheureusement, Mirai n’est pas inspirée, en découle la colère de Murasaki qui trouve la géniale idée de la provoquer en duel afin de lui faire retrouver l’inspiration. Une fois vaincue, elle s’excuse mais tout va bien dans le meilleur des mondes puisque Mirai a retrouvé de l’énergie pour écrire grâce à ce combat. A peine prévisible…
Quelques jolis discours moraux viennent embellir la chose, mais les discussions entre filles ne sont souvent que prétexte à insérer quelques sujets qui ne tournent généralement qu’autour de l’envie de l’une ou la gêne de l’autre à se libérer de leurs vêtements décidément trop encombrants. Certaines filles montrent un minimum de caractère mais sont vite dépassées par la niaiserie d’autres, on citera une Ryona insupportable.
Au final, un scénario très limitée laisse place à des missions trop répétitives et basiques. Il ne sera question seulement d’avancer sur un niveau assez court, de taper tout ce qui bouge, d’enclencher votre transformation, d’enchaîner les combos, de détruire toutes les plateformes afin de débloquer les nombreuses missions pour chacune des filles. De ce point de vue là, on ressortira satisfait d’un roster assez complet et d’une durée de vie très longue mais tout autant assommante puisque les sessions de jeu ne se démarquent que par leur monotonie.
Ceci dit, les Shinobi Girl’s Heart proposent de remplir 5 missions (à la difficulté allant crescendo) avec chaque fille, et il sera nécessaire d’avoir détruit toutes les plateformes du Kagura Millenium Festival afin de toutes les débloquer. Enfin, les Special Mission proposent deux missions banales mais au dénouement « spécial ».
Encore heureux que Senran Kagura Estival Versus se dote de fonctionnalités en ligne, celles-ci permettent de redonner un peu de joie à des sessions de jeu loin d’être passionnantes sur la longueur.
A un c’est moyen, à plusieurs c’est mieux
Les fonctionnalités en ligne de Senran Kagura Estival Versus devraient plaire au public puisqu’il est vous est permis de rejoindre ou de créer vous-même votre « challenge » régis par vos propres règles. Vous choisissez parmi les 10 appellations disponibles (« Come on in ! », « Let’s Battle For Fun » ou « Noobs Welcome »…) pour un nombre de joueurs qui peut aller de 4 à 10 joueurs. Parmi les modes de jeu, nous retrouvons le « Free for All » dans lequel ce sera « chacun pour sa peau » ou la « Team Battle », le travail en équipe.
Les conditions de combat demeurent bien originales, et sept variantes existent. Dans la Bataille de Points, comme son nom l’indique, il faudra faire le plus grand score. Comment gagner des points ? Simplement en mettant K.O les ennemis ou en détruisant leurs vêtements, ce qui fait aussi perdre des points à l’adversaire. Dans « Understorm », il pleut des sous-vêtements et les joueurs doivent en collecter un maximum. Vous pourrez aussi en voler aux autres joueurs en les attaquant, cela n’en a peut-être pas l’air, mais cela reste bon enfant et amusant. On retrouve aussi « Capture the Bra » (dois-je traduire ?) et Queen of the Hills au cours duquel il faudra mettre 5 plateformes aux couleurs de son équipe.
La coopération prendra tout son sens dans Shinobi Survival (jusqu’à 4 joueurs) qui vous demandera de survivre en équipe aux différentes vagues d’ennemis. Enfin, Walker Battle et Shinobi Deathmatch apportent encore un peu plus de sérieux aux parties proposées dans Senran Kagura Estival Versus. Honnêtement, les modes de jeu en ligne constituent une réelle bouffée d’air au jeu, les joueurs s’y dirigeront avec plaisir après le calvaire d’un mode scénario plat et les « Shinobi Girl’s Heart » dédiées à chaque personne qui eux sont bien rythmés mais répétitif.
Tout sur les formes, pas grand chose sur la forme
Dans Senran Kagura Estival Versus, d’autres lacunes apparaissent en terme de graphismes. Pourtant, les niveaux assez courts n’exigeaient pas un travail conséquent de la part de Tamsoft. Au final, les graphismes restent très loin des standards que peut proposer la PlayStation 4. Ils reflètent même ce que la PlayStation 3 proposait dans les premières années de son existence. Par contre, les femmes sont belles, bien dessinées, le design de chacun présente un caractère plaisant et visite chaque type (voir cliché) de femmes que l’on peut retrouver dans les mangas, évidemment cette fois-ci avec un caractère coquin. Nous aurions apprécié voir plus de personnages comme Daidoji et Rin – chacune dotée d’un charisme marquant – que ce soit dans les techniques de combat que dans leur conception. Le studio a tout misé sur les animations des techniques et des Musou, et de ce point de vue là c’est réussi. Pour le reste, par contre…
Malgré la pauvreté graphique, nous apprécierons tout de même la grande variété des décors. Certains niveaux restent plaisants à visiter, que ce soit la patinoire qui accueille des ennemis en patins à glace, ou un quartier urbain – qui ne brille malheureusement pas par ses activités. C’est d’ailleurs ce qui manque également dans Senran Kagura Estival Versus : un peu d’interactivité avec les décors (outre les animations des K.O évoquées plus haut), puisque les environnements ne sont pas habités et sont souvent statiques.
Un Senran qui ne sauve que les apparences
Pour les grands fans de la série, ce Senran Kagura Estival Versus représentera une nouvelle occasion de s’amuser puisque l’essence de la franchise est conservée, à savoir des courbes affriolantes et des mécaniques de jeu efficaces. Néanmoins, le titre de Marvelous possède bien trop de lacunes avec une IA à la ramasse, des décors indignes de la PlayStation 4, un scénario qui n’en est pas un, et un gameplay bien trop répétitif. Les plus optimistes retiendront les attaques Musou bien inspirées et une durée de vie incroyable, quand les autres ne tarderont pas à le laisser prendre la poussière.
LES TOPS |
LES FLOPS |
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