Aujourd’hui, on vous emmène du côté du Colorado pour découvrir notre test du cinquième épisode de Hitman
Fiche Technique
- Support : PlayStation 4, Xbox One et PC
- Développeur : Io-Interactive
- Éditeur : Square Enix
- Type : Action/Infiltration
- Date de sortie : 27 septembre 2016
- Test effectué à partir d’une version PS4 fournie par l’éditeur
Après Paris, Sapienza, Marrakech et Bangkok, l’agent 47 pose cette fois-ci ses valises dans le Colorado, aux USA, pour ce quatrième volet d’un Hitman au format épisodique. Au menu de ce séjour dans le centre des États-Unis, un nouveau contrat d’assassinat que le célèbre tueur à gages va se devoir d’honorer. Avant de débuter ce test, nous ne pouvons, encore une fois, que vous recommander de vous pencher sur les tests des épisodes précédents dont vous retrouverez le récapitulatif à cette adresse. Vous trouverez notamment dans celui du premier épisode tout ce qui concerne l’aspect technique du jeu, nous ne le referons pas ici sous peine de tomber dans de la redite puisque rien n’a vraiment évolué sur ce plan-là. Ici, nous nous concentrerons uniquement sur les sensations procurées par ce cinquième épisode des aventures du tueur à gages chauve.
Au pays des faux-semblants
Après le dernier contrat thailandais, l’Agence s’est rendu compte qu’elle était utilisée pour couvrir les agissements d’une autre personne ou entité. Déployant ses moyens les plus sophistiqués, les employeurs de 47 remontent la trace d’une milice privée basée dans un complexe agricole au Colorado et menée par un “écoterroriste” du nom de Sean Rose. C’est lui que l’Agence soupçonne d’être le fameux “client de l’ombre” qui l’a abusé. Le conseil d’administration de l’ICA décide donc de purement et simplement supprimer le leader de cette bande de joyeux drilles ainsi que ses trois plus proches lieutenants. Bien entendu, c’est 47 qui s’y colle mais son agent de liaison, Diana, doute du bien fondé de cette opération et demande au tueur à gages chauve de mener sa propre enquête sur le terrain.
Hé bien voilà ! Après quatre épisodes mollassons scénaristiquement, l’intrigue de Hitman décolle enfin pour nous proposer sa dose de manigances digne des très bon films d’espionnage. Il était temps et nous ne boudons pas notre plaisir de voir enfin de la variation dans le rythme. Les variations sont également au rendez-vous au cœur de la mission puisque, contrairement à tous les épisodes précédents, vous n’aurez plus seulement deux mais quatre cibles à éliminer. Vous aurez également un objectif supplémentaire qui vous permettra d’en apprendre plus sur ce qui se trame dans le dos de l’Agence et de 47 lui-même.
Les joies de la ruralité
Outre l’intrigue, l’un des points essentiels de chaque épisode de ce Hitman que nous devons juger c’est bien entendu la carte en elle-même. La première chose que l’on remarquera c’est que, contrairement à tous les épisodes précédents (hé oui, encore de la variation), il n’y aura pas de zone de “tourisme” dans laquelle 47 pourra déambuler librement au milieu de la foule. Il faut dire qu’à la vue des cibles de ce contrat et de la nature militarisée de la map, une zone de ce genre là n’aurait pas été très pertinente. La conséquence directe, c’est que vous attaquerez directement dans la zone à risque et vous devrez ainsi déployer d’entrée vos compétences en infiltration. Pour autant, la carte reste, comme dans la lignée des volets précédents, découpée en plusieurs zones dans lesquelles vous ne pourrez pas accéder sans la bonne tenue que vous aurez préalablement dû trouver sur le corps d’un corps inanimée (par vos soins) ou posée négligemment dans un coin. On ne change pas un mécanisme qui gagne.
Concernant l’ambiance et les environnements de cette map, même si ce n’est pas la plus jolie, ni la plus exotique, ni la plus inspirée (nous, on reste la tête et le cœur à Sapienza), ce décor de petite ferme au Colorado transformée en camp militaire est malgré tout très emballant. C’est un véritable terrain de jeu qui permettra à tous les styles de s’exprimer. Qu’il s’agisse du joueur qui aime se la jouer caméléon en changeant plusieurs fois de tenue ou au contraire celui qui ne voudra absolument pas troquer la tenue de départ très classe de 47 et qui devra donc faire preuve d’une discrétion totale. Comme toujours le moteur graphique continue à faire du très bon boulot, notamment sur de très beaux jeux de lumière. Incontestablement ce niveau au Colorado offrira son lot de divertissement et d’assassinats très inspirés si vous décidez de suivre les opportunités offertes par le jeu.
On ne rabâchera pas… mais quand même…
On ne rabâchera pas que l’IA des gardes demeure un véritable problème présent depuis le premier épisode. Cela entraine des réactions des ennemis parfois hallucinantes de bêtise. On ne rabâchera pas non plus que le format épisodique demeure une mauvaise idée pour un jeu tel que Hitman et que ça a forcement nui au plaisir de jeu au fil des épisodes (pour en lire plus à ce sujet, on vous conseille de lire le test de l’épisode 4). On ne rabâchera pas non plus que le gameplay demeure toujours autant maitrisé malgré quelques petites approximations de-ci de-là et qu’il ravira les puristes de la licence. On ne rabâchera pas non plus le problème avec les temps de chargement, à juste titre puisque le problème a désormais été vraiment résolu. Il y a donc du bon et du moins bon, dans ce que l’on ne rabâchera pas.