Il y a un an, dans ces mêmes colonnes, nous vous donnions notre avis sur l’extension Destiny An 2, un DLC correct mais dont le contenu un peu faiblard nous inquiétait quant à la durée de vie du titre. Quelques événements plus tard et alors que Destiny 2 se fait toujours attendre, Bungie veut faire renaître la hype autour de sa franchise avec Destiny Les Seigneurs de Fer.
Fiche Technique
Plateforme : PS4, Xbox One
Développeur : Bungie
Éditeur : Activistion
Type de jeu : FPS/MMORPG
Date de sortie : 20 septembre 2016 sur PS4 et Xbox One
Prix : 29,99 €
Test réalisé à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur.
Nouvel arc narratif et nouvelle menace !
Les Seigneurs de Fer sont donc les nouveaux protagonistes de ce DLC, introduits pour la première fois aujourd’hui, nous en connaissons pourtant un depuis le début de l’aventure Destiny il y a de cela 3 ans, Lord Saladin ! En effet, l’hôte de la bannière de fer n’est autre qu’un puissant guerrier dont l’ordre a été créé à l’arrivée du « Voyageur » et des problèmes qui s’en suivirent.
Mais qu’a-t-il bien pu se passer pour que les plus puissants guerriers aient presque tous disparu ? En un mot, ARIA. Ce nouvel ennemi, n’est autre qu’une ancienne arme qui s’est retournée contre ses créateurs, les Hommes. Sorte de parasite (thème bien connu des créateurs d’Halo), il a été libéré par les déchus qui, non contents des cuisantes défaites qu’ils se prennent depuis 3 ans, cherchent encore à nuire à l’humanité.
Une de fois de plus vous serez donc charger de sauver l’Humanité à vous tout seul, là ou tout les Seigneurs de Fer y ont laissé la vie. Alors que l’histoire semblait prometteuse, avec un potentiel narratif intéressant, les Seigneurs de Fer passent vite à la trappe et ne voient malheureusement pas leur background développé, de même l’ARIA, se fait vite expédier avec en tout et pour tout une petite dizaine de missions principales dont une ancienne réactualisée. Si ce contenu principal un peu chiche peut décevoir, comme pour les extensions précédentes, Bungie a mis la dose en quêtes annexes de quoi rajouter plusieurs heures au compteur.
Un Multi évolutif
Comme si ils étaient conscients de cette lacune, Bungie a mis le paquet sur le multijoueur avec notamment l’arrivée de deux nouveaux modes de jeu, « Armes Combinées » sorte de bigteam battle vu dans Halo ainsi que le mode “Suprématie” dont nous faisions les louanges lors de notre preview post-Gamescom. Mode de jeu plus axé teamplay dans lequel pour confirmer un de vos kills, il faudra ramasser un « token » sur les cadavres de vos adversaires tout en défendant votre équipe en ramassant ceux de vos alliés. De même les parties privées font enfin leurs apparitions dans Destiny, absence incroyable depuis 3 ans alors que c’était un mode phare de leur grande franchise Halo. On se demande encore comment cette feature ne faisait pas partie du jeu de base.
Du stuff, du stuff et encore du stuff
Pour vous aider dans toutes vos basses besognes les équipes de Destiny Les Seigneurs de Fer ont intégré de toutes nouvelles armes et armures. Un nouveau système d’ornement a également été mis en place, vous pourrez ainsi modifier l’apparence de vos armes ou de votre armure suivant des modèles prédéfinis. Un peu frustrant de devoir looter les différents design mais la récompense en vaut la chandelle !
Le niveau de lumière a également été relevé, il atteint d’ailleurs aujourd’hui 400 avec l’arrivée du mode Hard du Raid Fureur Mécanique. Il vous faudra des dizaines d’heures et des dizaines de parties aussi bien en PVE qu’en PVP pour gentiment remonter votre niveau de lumière. Vous retrouverez également un petit carnet de défis à remplir comme pour l’évènement de course des sparrow et la fin de l’an 2.
La patte Bungie
D’un point vue artistique Bungie fait encore des merveilles et nous livre ici des environnements dévastés par l’infection de l’ARIA d’une rare beauté. De même, les nouvelles armures des Seigneurs de Fer dont vous pourrez bénéficier au fil de l’aventure ont fait l’objet d’un design particulièrement soigné. Les ennemis infectés par l’aria ne sont pas en reste, leur design convaincant ramène un vent de fraîcheur dans un bestiaire d’ennemis que l’on côtoie depuis maintenant 3 ans.
Le tout bien évidemment enrobé d’une bande son classique ou se mêle cuivre et chorale à vous en donner la chair de poule !