Près de 10 ans après la sortie du premier opus, 2K nous offre un BioShock The Collection en 60 FPS/ 1080P, regroupant les trois épisodes de la série qui a ravit les fans de FPS. Découvrons ensemble si cette réédition en vaut la peine
Fiche Technique
- Support : PS4 / Xbox One/ PC
- Développeur : Blind Squirrel Games
- Editeur : 2k Games
- Type : Action, FPS
- Date de sortie : 16 septembre 2016
- Prix : 49€99
- Test effectué à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur
La mode est à la réédition et 2K surfe sur la vague en nous proposant son BioShock The Collection. C’est en août 2007 que BioShock premier du nom faisait son arrivée sur Xbox 360 et PC. C’est plus d’un an après (octobre 2008) que le titre faisait son apparition sur PlayStation 3. Ce premier opus fut très bien reçu par la critique et les joueurs (plus de 3 millions de copies écoulées le mois de sa sortie). Comme nombre de jeux à succès, BioShock aura droit à sa suite. En effet, c’est en février 2010, que BioShock 2 arrive sur nos consoles et PC, et une nouvelle fois le jeu cartonne (plus de 3 millions d’exemplaire en février 2010). Trois ans plus tard, le 23 mars 2013, 2K nous revient avec un nouveau BioShock : BioShock Infinite qui, cette fois, n’est pas une suite directe aux deux premiers.
Ce 16 septembre c’est donc la trilogie complète, accompagnée de ses DLC, et en version remaster que nous revient cette excellente saga. Le passage au 60FPS/1080P est-il une réussite ou un nouveau remaster à laisser au placard ? Découvrons ensemble la réponse à travers ce test.
Les débuts d’une série devenue culte
Nous sommes en 1960 lorsqu’un avion se crashe en plein océan Atlantique. Jack, le personnage que nous allons jouer tout au long de ce premier opus, est le seul survivant de cet accident aérien. Manquant de se noyer, ce dernier va nager jusqu’à un îlot où se trouve un phare. A l’intérieur de ce dernier, notre héros découvre un Bathysphère (submersible sphérique) qui va nous emmener au fond de l’océan dans une ville sous-marine appelée : Rapture.
C’est ainsi que débute l’intrigue de ce premier BioShock. Nous découvrons au fond de l’eau, une ville immense bâtie par un mégalomane milliardaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Lors de son arrivée à Rapture, Jack est contacté par plusieurs personnages : Atlas, qui affirme avoir besoin de lui pour sauver sa femme et son fils de Rapture, Le Dr Tenenbaum qui vous suppliera d’épargner les “petites sœurs” que vous allez croiser et enfin Andrew Ryan qui n’est autre que le créateur de cette ville hors norme.
Avec ce premier BioShock nous retrouvons tous les ingrédients d’un FPS réussi. En effet, les décors sont plaisants, l’histoire est prenante et nous avons envie d’en savoir plus sur cette ville étrange, son histoire et ses drôles d’habitants, tout comme nous voulons en savoir plus sur nos principaux interlocuteurs. Le choix des armes est grand et les facultés extraordinaires que va pouvoir accumuler notre héros, ajoutent un sérieux plus lors des batailles contre les Chrosômes. En bref ce premier BioShock est et restera un jeu comme on les aime.
Si les graphismes étaient déjà plutôt réussis en 2007, il en reste de même sur cette réédition. Le jeu a eu droit à son petit lifting, c’est plaisant, plus lisse et plus fluide mais attention ne vous attendez pas à un décrochage de mâchoire pour autant ! Cela reste seulement du rafraîchissement.
Rapture un jour, Rapture toujours
Dans ce deuxième opus nous sommes de retour à Rapture 10 ans après les événements du premier. Cette fois-ci nous campons un Big Daddy, un des protecteurs des “petites sœurs“, nommé “sujet Delta“. Votre mission sera simple : retrouver Eleanore, la “petite sœur” à laquelle vous êtes rattaché.
Ce Rapture de 1970 est sous la coupe du Dr Lamb qui est devenue la “mère” d’Eleanore après vous l’avoir enlevée. Mais elle ne s’en tiendra pas à ce simple enlèvement, puisqu’elle vous obligera à vous tirer une balle dans la tête. Tout au long de votre aventure vous allez être aidé par le Dr Tenenbaum, déjà présente dans BioShock 1, et qui est aujourd’hui prisonnière du Dr Lamb.
Tout comme dans son prédécesseur vous aurez droit à une pléiade d’armes et autres pouvoirs afin de vous aider à vous débarrasser des différents ennemis que vous allez croiser sur votre chemin.
Pour ce qui est du passage en 60FPS/1080P, le changement n’est pas vraiment flagrant. En effet comme pour le premier épisode, un petit lifting a été opéré rendant le jeu plus agréable et plus fluide. Mais une nouvelle fois, le jeu étant déjà plutôt beau à sa sortie en 2010, les changements apportés ne vous sauterons pas forcement aux yeux.
Ramenez la fille, et nous effacerons la dette
Pour cet ultime épisode nous quittons les fonds marin pour partir dans les nuages. En effet BioShock Infinite se déroule dans une nouvelle ville : Columbia. Cette dernière flotte dans les airs par le biais d’une mécanique quantique. Elle fut construite et lancée en 1900 par le gouvernement américain. Pour cet épisode nous faisons un retour en arrière par rapport aux deux autres puisque l’intrigue se passe en 1912. Vous êtes Booker DeWitt, détective et chasseur de primes criblé de dettes, qui est engagé afin de retrouver une femme disparue il y a 15 ans et qui serait une prisonnière de Columbia.
Une nouvelle fois 2K a su nous tenir en haleine avec l’histoire de BioShock Infinite. Il vous sera presque impossible de lâcher le jeu tant vous aurez envie d’en connaitre son dénouement final.
Pour ce dernier épisode on ne change pas une équipe qui gagne puisque le gameplay restera le même que celui de ses deux petits frères. En effet, armes et pouvoirs (appelé ici tonique alors qu’ils se nommaient plasmide dans les précédents opus) seront de la partie. De nouveaux ennemis feront leur apparition comme par exemple le Handy Man, un être doté d’une intelligence artificielle plus avancée.
Notons que BioShock Infinite était déjà très beau à son arrivée en 2013 et que du coup mis à part une meilleure fluidité, il n’y a pas grand changement à attendre coté graphismes.
Alors ce BioShock : The Collection, réussite ou jeu à laisser au placard ? On va être honnête, le portage que nous offre 2K n’a rien de transcendant, il n’est donc pas obligatoire de posséder cette version remaster si vous avez déjà les opus originaux sur PS3 ou Xbox 360. Seuls les gros fans et les chasseurs de succès/trophées y trouveront leur compte.
En résumé BioShock The Collection cible les plus gros fans de la licence ainsi que les joueurs souhaitant découvrir cette trilogie. Et pour 49€99, en plus de vous proposer les trois épisodes dans une seule boîte, ils seront accompagnés de leurs DLC respectifs et cela reste plutôt sympa et abordable.