Yo-kai watch, pour ceux qui tendent l’oreille, vous avez commencé à en entendre parler il y a maintenant quelques mois. Véritable phénomène au Japon et outre Atlantique, le jeu, s’apprête à sortir sur toutes les 3DS du vieux continent. Petit tour d’horizon d’un jeu souvent comparé à Pokémon. A juste titre ?
Fiche Technique
- Support : N3DS/3DS/N2DS
- Test effectué sur N3DS d’après une version fournie par l’éditeur
- Éditeur : Nintendo
- Développeur : Level-5
- Type : RPG
- Date de sortie : 29 avril 2016
- Prix : A partir de 35€
Il était une fois…
Par un bel après-midi ensoleillé, vous voilà, jeune homme ou jeune fille, prêt(e) à partir à la chasse aux insectes. Véritable clin d’œil à la jeunesse de Satoshi Tajiri, créateur de Pokémon, qui, dans sa jeunesse, collectionnait les insectes. A peine quelques minutes après vos premières réussites de captures, vous voilà face à Whisper, un Yo-kai, créature vivant dans le monde des humains, bien à l’abri de leurs regards tout en étant capable de les influencer. Whisper est le premier Yo-kai d’une longue série. Une nouvelle aventure est sur le point de s’écrire.
Graphiquement à la hauteur
Ainsi, votre aventure débute dans la (pas si petite) ville de Granval. Grandes avenues, véhicules en tout genre, feux de circulation, grands magasins, quartiers résidentiels, ses parcs… Granval a tout d’une ville crédible et la sauce prend. Les couleurs toujours chatoyantes et le design réussi des Yo-kai ainsi que de l’univers qui les entoure font de ce jeu une petite perle visuelle. A cela vient s’ajouter un cycle jour/nuit changeant sensiblement l’expérience ressentie. Une belle initiative au service de l’immersion. Du côté de l’ambiance sonore, ça pourra surprendre, mais nous aurons le droit lors de certains passages clés du titre, à des cinématiques doublées en français. Les musiques en revanche peuvent rapidement devenir redondantes voire agaçante notamment pendant les combats.
Un gameplay simple mais perfectible
Yo-kai Watch, si on pense souvent à Pokémon quand on en parle, c’est parce qu’il existe tout de même quelques points communs entre les deux licences. La capture des Yo-Kai est sensiblement similaire à celles des Pokémon. Une fois un Yo-Kai dans votre équipe, à l’issue d’un combat, quand vous l’aurez charmé via un objet (à l’instar de la nourriture) auquel il aura été plus ou moins sensible, ce dernier pourra être utilisé au combat contre d’autres petites bêtes de son espèce.
Mais attention, avant d’en arriver là, il faut déjà mettre la main dessus. Et pour réaliser cet exploit de trouver un petit monstre, votre Yo-Kai Watch est indispensable. C’est en effet grâce à ce petit bijou de montre technologique que vous serez en mesure de découvrir toutes les petites créatures évoluant dans notre monde tout en étant tranquillement cachées des humains. Une fois un Yo-Kai découvert grâce à cet objet unique, le combat peut s’amorcer.
Et en terme de combat, le jeu se repose ici sur un système manquant cruellement de dynamisme. Votre équipe, composée de 6 petites créatures, sera totalement autonome lors des combats. Ils seront en mesure d’attaquer par eux même sans aucune intervention de votre part. Toutefois, chaque Yo-Kai possède un type particulier ici nommé « tribu ». Elles sont au nombre de 8 (mignon, mystérieux, sinistre pour ne citer qu’elles). Ces tribus leur confèrent à tous des aptitudes particulières. Placer deux Yo-kai côte à côte dans l’équipe leur permettra d’acquérir des bonus de statistiques. On vous le disait y a quelques instants, les combats peuvent se dérouler tranquillement en laissant vos créatures faire ce qu’elles ont à faire. Alors pour briser cette routine et tout de même créer une interaction suffisante, vous aurez la possibilité d’utiliser un objet, de purifier un monstre maudit par un ennemi le rendant donc complètement incapable de combattre, cibler un ennemi ou encore déclencher une capacité Âmultime. Cette dernière action est une sorte de technique secrète possédée par chaque Yo-Kai de votre équipe. Elle se traduit par l’exécution d’un coup spécial infligeant davantage de dégâts. Pour les déclencher une fois votre jauge de mana remplie, plusieurs options prenant la forme de mini jeux s’offrent à vous : redessiner un schéma précis, dégommer de petites balles ou faire tournoyer un cercle complet afin de remplir la jauge de ce dernier.
En somme, les combats classiques sont un poil ennuyeux et manquent donc cruellement d’interaction. Un problème qu’on ne retrouve, heureusement pas, dans les combats de boss. Ces derniers se veulent en effet bien plus tactiques et coriaces que les combats face aux Yo-Kai ordinaires. Il ne sera pas rare de se prendre quelques game-over face à un boss pour peu que votre équipe soit mal préparée ou pas suffisamment. Le premier boss, Tryptik, vous fera bien sentir la différence entre lui et ses congénères bien moins dangereux…
Pour ce qui est du reste, on retrouve toutes les bases d’un RPG classique. A savoir la montée de niveaux de vos petites créatures apportant ainsi des gains de statistiques classiques (attaque, défense…) mais également les améliorations de compétences. Bref, on ne réinvente pas la roue à ce niveau là. Vos chers petits monstres auront également leur barre de vie et de mana respectives. On notera tout de même une petite feature intéressante : la possibilité de faire fusionner deux Yo-Kai dans le but d’en obtenir un troisième. Bien vu.
En terme de durée de vie, Yo-Kai Watch vous occupera facilement une bonne quinzaine d’heures pour les plus rapides. Bien plus pour ceux qui sont atteints de « collectionite aiguë ». Il y a quand même 220 Yo-Kai à attirer de votre côté et un paquet de missions secondaires, appelées ici des Services. Ces dernières apparaissent en jaune tandis que les quêtes de la mission principales apparaissent en bleu. Une durée de vie dans l’ensemble plutôt correcte.
LES TOPS |
LES FLOPS |
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